Comment limiter son impact carbone quand on parle de mode ? Comment nous, « consommatrices/eurs », pouvons agir ? Je vais aujourd’hui vous parler des 15 actions les plus efficaces pour baisser l’empreinte carbone de votre garde-robe !
Soyons clair : les marques et les pouvoirs publics ont un immense et indispensable rôle. Ils mettent peu à peu en place des plans d’actions, comme l’affichage environnemental, qui indique sur le produit une note de A à E, basée sur 9 critères (émission de gaz à effet serre, consommation d’eau, impact sur la biodiversité..). L’Etat a lancé un test jusqu’à l’été 2021. Des pionniers comme Décathlon l’ont mis en place (sur 61% de leurs produits) après des années de travail.
Mais nous avons en tant qu’individu une marge de manœuvre, et qu’on a tendance à sous-estimer… Vous voyez, votre jean ? Son impact carbone ne se limite pas à l’étape de production : il dépend de tout son cycle de vie. Vous avez en fait dans vos mains la moitié de son impact : l’utilisation que vous en faites au quotidien (comment vous le lavez, si vous le repassez…) et lors de sa fin de sa vie (si vous le jetez, le mettez dans un conteneur, le revendez).
Source : Deloitte
Je ne parlerai volontairement pas des problématiques sociales ici, mais les 2 dimensions sont bien sûr liées. Je me base sur de nombreux documents, mais pour une lecture plus agréable j’ai reporté les sources à la fin de l’article.
Pour bien comprendre, voici un petit rappel des 4 grands problèmes environnementaux posés par la mode.
Source : Fondation MacArthur
- Les émissions de gaz à effet de serre avec la production des matières premières
On trouve des chiffres différents selon les experts : la mode est le 2ème émetteur de gaz à effet de serre, derrière l’industrie du pétrole avec 1,7 milliards de tonnes de CO2 émis en 2015 (et ça devrait continuer avec 2,8 milliards de tonnes prévues en 2030). L’industrie des vêtements et des chaussures représente plus de 8% des impacts climatiques mondiaux – plus que ceux des vols internationaux et du transport maritime.
Quoi qu’il en soit, c’est gigantesque pour un secteur aussi peu « indispensable ». Le transport des textiles n’a pas un gros impact carbone (3% des émissions) comparé à la production des textiles sauf quand il se fait par avion (cela peut monter à 8% des émissions). La majorité des textiles est acheminée par bateau, mode de transport pour marchandises qui émet le moins de CO2.
- La consommation d’eau et ses pollutions avec la culture des matières premières, les teintures, les lessives
La mode a consommé 79 milliards de mètres cubes d’eau en 2015, notamment à cause du coton (la mer d’Aral a quasiment disparu, avec des conséquences dramatiques – sanitaires et économiques – sur la vie de 5 millions de personnes). Un jean c’est 285 douches…
Les teintures sont souvent déversées dans la nature sans être traitées : 70% des eaux de surfaces sont polluées en Chine à cause de l’industrie textile selon Greenpeace, surtout à cause des teintures et du traitement des textiles.
Problèmes auxquels s’ajoute le rejet de microfibres et de microplastiques dans l’eau, lorsque nous lavons nos vêtements notamment (35% des microplastiques rejetés dans les océans viendraient de nos lessives). La majorité sont trop petites pour être éliminées par les procédures de filtrage des eaux usées (et les autres finissent souvent dans l’océan par d’autres biais). Et cela ne concerne pas seulement le polyester : le coton, le lin… perdent aussi des microfibres.
- Les produits chimiques (avec la production des fibres, les teintures)
26% de nos vêtements sont en coton… Et le coton c’est 10% de la consommation mondiale de pesticides et ¼ des insecticides. 22 000 personnes meurent chaque année du fait de l’exposition aux pesticides nécessaires à sa culture, selon l’OMS.
Le règlement REACh qui limite l’usage des produits chimiques concerne l’Europe (et encore, cette norme est mal appliquée en raison du manque de contrôles). Pour dans pays en voie de développement c’est une autre histoire et des substances pourtant interdites se retrouvent dans nos vêtements : 2/3 de nos vêtements contiennent des perturbateurs endocriniens comme les nonylphénols – les pires – et les phtalates. C’est souvent un cocktail chimique : chrome IV, formaldéhyde, colorants azoïques… Auxquels les transporteurs, les vendeurs puis les consommateurs sont eux aussi exposés.
- Les déchets (avec la production et la fin de vie)
En France, à peine 36% des vêtements, linge de maison et chaussures sont collectés après usage (dans le monde, moins de 1% des matériaux des vêtements sont recyclés en vêtements neufs). 92 millions de déchets solides ont été produits dans le monde en 2015. La plupart des textiles finissent dans des décharges ou sont incinérés.
Allez, on commence avec l’étape 1 : le choix de ses vêtements.
C’est la règle d’or : acheter peu et utiliser plus souvent ce qu’on a déjà ! Deux astuces pour éviter les achats superflus : faire une liste de ce dont on a besoin après avoir listé ce qu’on possède (pour redécouvrir ce qu’on a déjà) et se désabonner des newsletters qui nous incitent à l’achat.
Autre astuce : transformer certaines pièces qui ne nous conviennent plus. Exemples : je remplace les boutons de cette jupe de seconde main qui étaient un peu vieillots. Cette robe que j’adore est devenue trop court, je vais la transformer en blouse !
Le choix de la seconde main est le choix écolo par excellence puisqu’on réutilise de la matière déjà créée. Manteaux, pulls en laine, robes (en polyester, coton, viscose) et vestes sont les pièces les plus polluantes à produire. Certains citent le jeans mais j’ai trouvé des infos contradictoires.
Vinted est une très bonne option – surtout qu’on est pas censé pouvoir renvoyer ce qui limite les transports de marchandises, cependant je vous conseille de choisir des pièces durables (matières, marques…) qui baisseront encore votre empreinte écolo, et de ne pas multiplier les achats.
Quelques unes de mes pièces vintage
La production des matières premières représente les impacts les plus forts ! Voici le top 5 des matières écolos (on les trouve de plus en plus dans le commerce !)
- Le lin : production locale, a besoin de très peu d’eau… cette fibre a tout bon !
- Le chanvre : nécessite peu de traitement et pas d’irrigation
- Le lyocell (ou tencel) : la dissolution du bois se fait dans un solvant organique recyclable et le bois utilisé vient d’exploitations forestières labellisées
- Les matières recyclées (laine, polyester…) : cela évite de recréer de la matière.
- Le modal : il se rapproche du processus de fabrication du lyocell : forêts gérées durablement et solvants non toxiques.
- La viscose « LENZING™ ECOVERO™ » : une viscose responsable !
Le coton bio labellisé GOTS est une bonne alternative au coton conventionnel même s’il est gourmand en eau – il garantit l’absence de certains produits chimiques tels que le chlorophénol, les OGM, les métaux lourds.
Jupe Balzac Paris en tencel (offert), débardeur Avani en lin (offert) et pantalon Kings of indigo en tencel.
Attention, qui dit fibres naturelles ne veut pas forcément dire écolo, pareil pour les fibres chimiques ! Exemple : la viscose souvent estampillée écolo par les marques (car issue du bois) demande énormément de produits chimiques et provoque des émissions toxiques. Bonne nouvelle : il existe une viscose responsable, la LENZING™ ECOVERO™ Viscose, encore rare cependant (vu chez Aatise, Esprit, SKFK, Armed Angels…).
Autre exemple : si on analyse tout le cycle de vie d’un t-shirt en polyester, il a – en fonction des études – un impact équivalent voire moindre sur l’environnement qu’un t-shirt en coton conventionnel ! Pourquoi ? Le polyester peut se passer de l’étape très polluante de la teinture car le tissu est teint en même temps que la fibre est fabriquée. Son processus de fabrication reste très polluant et il met 200 ans à se décomposer donc le polyester non recyclé est à éviter, mais cela vous donne une idée de ce qui est en jeu !
Voici quelques marques éthiques qui proposent des matières écolos : Organic Basics, Simplement lingerie, Armed Angels (ici aussi) Jan’n June, Kipluzet, Les Récupérables, Le T-shirt propre, Aatise, Gaya Skin, Patagonia
Un aperçu de mes culottes ! De gauche à droite : Olly, The Nude Label, Simplement lingerie, Organic Bacics, Sloggi (gamme Evernew), Ahna Culottée (offert) – j’ai aussi un modèle de la marque Madame porte la culotte que j’adore et Amaella (toutes ces culottes m’ont été offertes sauf les Sloggi, une Olly et deux Organic basics).
Concernant les teintures justement, les labels GOTS et Bluesign donnent le plus de garanties. Le label Oeko-Tex est plus répandu mais moins exigeant : il garantit le respect de seuils réglementaires pour les substances dangereuses pour la santé et l’environnement (nonylphénols, métaux lourds, pesticides, phtalates, colorants allergisants…) : cela ne signifie pas qu’il n’en contient pas du tout. C’est mieux que rien notamment pour les sous-vêtements qui sont en contact avec des parties sensibles de notre corps et les vêtements enfants.
Pour des mariages et autres cérémonies… Vous pouvez louer des tenues sur des sites comme Les Cachotières – sans pour autant dépenser un bras (j’avais loué une robe pour un mariage pour 30 euros sur cette page Facebook).
Quelques modèles proposés par Les Cachotières pour 40€
On a tendance à diaboliser le shopping en ligne mais tout dépend de comment il est réalisé ! Il pourrait être plus responsable qu’une virée shopping effectuée en voiture… Mais à condition de :
- Choisir la livraison standard : la livraison express c’est plus de camions sur les routes avec des articles envoyés seuls, non regroupés
- Ne pas multiplier les retours (facile à dire je sais !) – ils sont 3 à 4 fois plus élevés en ligne qu’en magasin
- Passer par des points relais : le livreur n’aura pas à revenir pas à revenir et ça concentre les dépôts de paquets
On passe à l’étape 2 : l’usage ! On l’a vu, on estime que la moitié de l’impact écologique d’un vêtement a lieu après l’achat. Avec la fin de vie, c’est là où vous pouvez avoir un impact direct, en réduisant notamment la consommation d’eau et d’énergie.
Faire une grosse lessive par semaine plutôt que 2 petits cycles permet d’économiser énormément d’énergie et d’eau. C’est parfois un cap psychologique à passer mais certaines pièces comme les jeans n’ont pas besoin d’être lavées très souvent. Je vous avoue que quand je prenais le métro parisien j’avais du mal ! Quelques astuces plus faciles : nettoyer seulement la tâche qui vient de s’incruster, aérer ou désodoriser le vêtement. En plus, vos habits s’abîmeront moins vite.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les cycles de lavage les plus « agressifs » relâcheraient moins de microfibres que les cycles « doux ». Pourquoi ? En fait, c’est une histoire de volume d’eau : plus il y a de l’eau dans la cuve (pour les cycles délicats par exemple, c’est censé protéger les vêtements) plus nombreuses sont les microfibres à être relâchées. J’ai interrogé une experte du plastique et selon elle cette étude pose des problèmes méthodologiques (les tailles de fibres ne sont pas toutes mesurées). Elle me disait que l’eau est un facteur aggravant pour que les matières naturelles relâchent des microfibres, pas forcément pour les fibres synthétiques (elles ne sont pas assez sensibles à l’effet de l’eau). On peut donc déjà limiter les cycles délicats.
Concernant les « pires » matières, des recherches désignent l’acrylique, plus que le polyester ou qu’un mélange coton-matière synthétique. Pour ses vêtements de sport, on peut privilégier le polyester recyclé (la marque Gaya Skin par exemple) qui pourrait rejeter moins de microplastiques que le polyester vierge (difficile pour les activités de sport de se passer de cette matière qui est aussi très résistante dans le temps).
J’ai testé le fameux sac « anti-microfibres » Guppy Friend, pour l’instant je n’ai pas récupéré de microfibres (certaines sont visibles à l’œil nu – 5 mm) après deux essais. Cependant des chercheurs ont montré que le sac permet d’attraper entre 90 et 99% des fibres. Un autre objet, la Cora Ball, une boule mise directement dans la machine, attrape les fibres en les emmêlant (mais seulement 26% seraient attrapées).
Le plus simple et efficace serait de mettre des filtres dans les machines à laver – et c’est dans les tuyaux : la loi « anti-gaspi » votée en février impose ces filtres en 2025 sur les lave-linge neufs. Un défi technique selon les industriels, mais déjà réalisé par l’entreprise Wexco avec son « Filtre 160 » ou le Lint LUV-R (87% des microfibres attrapées).
Economie d’électricité et donc d’émissions de CO2 au rdv, je ne vous fais pas un dessin ! Le lavage à froid réduit votre impact carbone de 10%.
Lessives et adoucissants conventionnels sont plein de tensioactifs, d’agents de blanchiment… qui contaminent nappes phréatiques, rivières et océans. L’offre écolo est désormais importante en magasin (cherchez l’Ecolabel européen de préférence) ou fabriquez votre lessive vous-même.
Le nettoyage à sec traditionnel a un impact colossal à la fois sur l’environnement et la santé avec l’utilisation du perchloroéthylene, cancérigène. De mon côté j’essaie d’éviter les pièces trop fragiles, sinon, j’opte pour un pressing écolo, ils sont de plus en plus nombreux.
Cette jupe brodée, une des seules pièces que je fais laver au pressing (écolo)
Le sèche-linge, c’est le meilleur moyen de gâcher ses efforts… Alors oui faire sécher ses fringues dans son appart de 25m2 n’est pas très drôle – pour l’avoir vécu – mais vous permet de réduire de 75% l’impact carbone de vos lessives.
Pardon mais c’est un cri du cœur – je ne repasse jamais en hiver, et seulement quelques pièces en été. La raison n’est évidemment pas que je déteste le repassage (…) mais que c’est LE geste qui explose son empreinte carbone « textile », avec le sèche-linge. Quelques astuces : étendre correctement ses vêtements, ou les suspendre sur un cintre pour les pièces légères. Bien sûr, il est difficile de se passer complètement de repassage alors voici deux gestes écolos pour limiter les consommations d’énergie :
- trier le linge avant de commencer en faisant des « tas » selon la température nécessaire
- arrêter le fer quelques minutes avant d’avoir fini, il restera assez chaud pour repasser quelques pièces
- la centrale vapeur dotée d’une grande autonomie, et une fonction shut-off (le fer s’éteint automatiquement quand il n’est pas utilisé) serait la meilleure option !
Repasser, c’est so 2000
Ça devient vite une habitude… emmener ses chaussures chez le cordonnier ! Mais aussi : faire réparer les anses de ses sacs à dos, des vêtements à raccommoder… (note à moi-même : me mettre à la couture… pour l’instant mon savoir-faire se limite aux boutons).
Enfin, place à l’étape 3, essentielle aussi : la fin de vie de vos habits.
Et ce même s’ils sont en très mauvais état (collants troués, etc.) : ce sont des ressources précieuses qui pourront être recyclées ! Vous pouvez déposer vêtements, linge de maison et chaussures dans les nombreux conteneurs dédiés, dans certaines boutiques « relais », antennes d’associations ou déchèteries (vous avez la liste ici). 60% sont réutilisés (revente en boutique de seconde main), 40% sont recyclés (chiffons d’essuyage, isolants…).
S’ils sont en bon état, vous pouvez les vendre en ligne (Vinted, Videdressing.com…) ou en direct (vide-greniers, dépots-vente), ce qui est encore plus écolo…. Vous pouvez les donner, les offrir à des associations ou des ressourceries, faire du troc avec des amis. En étendant d’une année la vie de votre vêtement, vous réduisez son empreinte de 25% !
Voilà pour le tour d’horizon des gestes qui comptent ! Maintenant, à vous de jouer : le site Thred Up a conçu un super outil qui permet de calculer votre empreinte carbone « mode » !
CALCULER VOTRE EMPREINTE CARBONE MODE
Reste ce sont les marques qui ont un impact direct sur le process de fabrication, le choix des matières… Sans elles, impossible d’avoir un changement radical ! De leur côté, qu’est-ce qui change ? Cela pourrait faire l’objet d’un nouvel article, mais à défaut de pouvoir analyser tous les rapports environnementaux et les innovations des marques, voici quelques infos sur les initiatives collectives :
- L’affichage environnemental – on attend donc les résultats du test. L’Etat aimerait ainsi anticiper la mise en place du « Product Environnemental Footprint », un outil sur lequel travaille la Commission européenne, qui mesure l’empreinte environnementale des marques.
- Le Fashion Pact, des engagements pris par les grands industriels de la mode et du luxe, au G7 en 2019, sur la lutte contre les émissions de CO2, la préservation des milieux naturels et la lutte contre la pollution des océans par les rejets de particules plastiques.
- L’index « Higg » de la Sustainable Apparel Coalition – organisation américaine à laquelle adhèrent plus de 200 marques (LVMH, Kering, Adidas, Levi’s, Esprit, Asos…) – permet une évaluation de l’impact à chaque étape du cycle de vie du produit et donc de faire les meilleurs choix.
Oui mais est-ce que les choses changent vraiment ?
- Le rapport « Pulse of the Fashion industry » montre que l’industrie textile faits des progrès au niveau environnemental. Elle utilise notamment beaucoup plus de matières écolos.
- 80 marques comme H&M et Mango suivent depuis 2011 le programme « Detox » de Greenpeace. Parmi les résultats : toutes les marques signataires travaillent pour éliminer 11 substances toxiques prioritaires avec des rapports réguliers. 72% divulguent l’identité de leurs fournisseurs jusqu’aux niveaux 2 et 3 de sous-traitance qui mettent en œuvre des procédés dits « humides », ceux qui génèrent la plus grande pollution des eaux de surface. Les ¾ des marques ont éliminé complètement les PFCs – très toxiques – de leurs vêtements. Reste que ces enseignent qui travaillent avec Greenpeace ne représentent que 15% du marché.
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout… J’espère que ce long article vous aura plu ! J’ai passé des dizaines d’heures dessus, vous savez que je suis passionnée par ces sujets – j’ai renoncé à le réduire trop car je voulais vous donner le maximum d’infos ! Surtout n’hésitez pas à le partager autour de vous, en plus ça me motivera d’autant plus à faire ces recherches ! N’hésitez pas à me poser des questions en commentaire, j’y répondrai avec plaisir. Bonne journée et à bientôt !
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SOURCES
Rapports
- Pulse of the Fashion industry (rapports annuels du Copenhagen Fashion Summit et du cabinet d’audit BCG)
- A new textiles economy : redesigning fashion’s future – Fondation MacArthur
- Environmental Impact of the Global Apparel and Footwear Industries Study – Quantis (2018)
- Bilan campagne Detox – Greenpeace (2017)
- Mode responsable, le guide pour agir – Deloitte pour Alliance du commerce
Recherches
- La « Base Impacts » de l’Ademe et ses modélisations sur le textile
- L’Eco profil d’un pantalon en jean – Ademe
- L’étude sur les microfibres
- L’étude sur les microplastiques
- La démarche de Décathlon
- Fashion foot print – Thred up
- Higg index
- REACh
Livres
- Une mode éthique est-elle possible ? – Majdouline Sbai
- To die for – Lucy Siegle
- Overdressed – E. L. Cline
- Wear no evil – Greta Eagan
- S’habiller avec éthique – Redress
Médias
17 Comments
Wahoo cet article mérite des applaudissements! Bravo pour le travail de synthèse, l’article est très clair. Merci!!
Merci beaucoup Alice pour ton commentaire, très heureuse qu’il te plaise !
Waouh! Merci pour la somme d’infos partagées…
Merci beaucoup Maud !
Bonjour ! J’ai adoré votre article, il est super clair et très bien fourni, c’est vraiment éclairant et passionnant. Je commence depuis quelques mois à changer mes habitudes mais c’est encore difficile de faire confiance aux marques… Est ce que la marque oceans apart est intéressante? J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de greenwashing.. Est ce que ce serait possible d’avoir un articles avec votre avis sur certaines marques qui se disent green etc ? En tout cas merci merci pour toutes ces informations et ce travail
Bonjour, merci pour votre message, contente que l’article vous ait plu. Je ne connais pas la marque Oceans apart, mais je peux vous conseiller de regarder la rubrique « Annuaire slow fashion » qui liste des marques éthiques. J’ai aussi publié un article sur les marques éthiques les moins chères. Bonne journée !
Superbe article comme toujours Manon, bravo, on sent que derrière la fluidité et la simplicité de lecture se cachent beaucoup d’heures de travail ! Je partage immédiatement 🙂
Au plaisir de te relire,
Mathilde (Make My Clothes Great Again)
Merci Mathilde, je te retourne le compliment avec toutes tes recherches ! Merci encore pour le partage et bonne journée 🙂
Top l’article je sais pas si tu connais la marque Saimiri-sb c’est une marque éthique et eco-responsable je te met le lien de leur site: https://saimiri-sb.com/discount/GUIL10
Plein d’infos intéressantes, merci!
Merci beaucoup !
Merci pour cet article complet.
J’ai déjà mis bcp de solutions en place.
Où peut-on trouver le sac de lavage auquel tu fais référence ?
Merci Nadège ! Tu peux le trouver sur le site de Gaya skin : https://www.gayaskin.fr/produit/sac-de-lavage-guppyfriend/
Bonne journée
Génial, un article complet ! Bravo !
J’ai commencé cette démarche également 🙂
Je n’achète plus que des vêtements éthiques et bio au maximum.
Même pour les enfants hihihi
On en trouve plutôt facilement maintenant dans les grandes chaines, même si la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
J’ai fait ma dernière commande en ligne chez Almindor, je connaissais pas, c’est une amie qui m’en a parlé.
Et a vrai dire, plutôt contente de mes achats 🙂 A voir dans le vieillissement… Mais belle qualité.
Prix correct.
http://www.almindor.fr
Si vous avez des sites également à partager, je suis preneuse, c’est bien de diversifier.
A bientôt
Merci pour cet article très complet ! Même si j’estime être informé sur le sujet, j’ai encore beaucoup à apprendre donc je suis toujours preneuse de conseils comme les tiens 😉
Merci beaucoup pour cet article, j’ai beaucoup appris!!
J’ai été choquée par certains chiffres :-O
Coucou, les conseils sont utiles !
Bises
Ariane
https://www.persun.fr/blog