Choisir ses pulls chauds

5 décembre 2019

 

(Article publié en février 2016, la dernière mise à jour date de décembre 2019)

 

LES PROBLEMES

Le choix des fibres est bien sûr central quand on veut choisir un bon pull. La production de maille a des implications écologiques spécifiques, mais quand on parle de laine et de poils de moutons, chèvres, lamas, alpagas ou lapins, l’enjeu est aussi celui du bien-être animal. Je vais déjà vous parler des matières à éviter autant que possible.

 

COMMENT CHOISIR

Les matières à éviter

L’acrylique

Bon, l’idéal serait de zapper au maximum l’acrylique, même si c’est pas facile de s’en détacher (j’ai une pensée émue pour mes vieux pulls mi laine mi acrylique passés et repassés à la machine sans ménagement). Je vous en avais déjà parlé, cette fibre chimique synthétique provient de dérivés du pétrole, elle est fabriquée à partir de nombreux produits chimiques : dissolution dans un solvant, bain de coagulation, propylène, ammoniaque…

 

L’angora

Cette fibre, conçue à partir des poils des lapins, a fait couler beaucoup d’encre. Vous vous souvenez peut-être des révélations de la PETA, qui a accusé fin 2013 la Chine de torturer les lapins angora en leur arrachant violemment les poils à la main, alors qu’ils étaient vivants. L’association soulignait que les lapins qui se font couper ou tondre la fourrure souffraient eux-aussi : leurs pattes sont ligotées et les outils de découpe les blessent alors qu’ils cherchent à s’échapper. H&M a rapidement réagi en interdisant l’utilisation d’angora dans ses collections, suivi par 70 marques comme Asos, Topshop, Tommy Hilfiger, Marks & Spencer, Primark, puis, en 2015, par le groupe Inditex (Zara). J’ai contacté une marque qui fait toujours des pulls en angora, fabriqués en Chine : American Vintage. L’enseigne, pas vraiment le type de marque transparente sur ses conditions de production, m’envoie le communiqué rédigé suite à l’enquête de la PETA : « Les lapins angoras sont élevés dans les meilleures conditions (…) Les poils sont récupérés grâce à un brossage délicat des lapins durant le processus de mue, afin que les animaux ne ressentent aucune douleur. » C’est bien. Maintenant il n’existe aucune véritable garantie pour le consommateur (comme un label), et là ça concerne toutes les marques qui font de l’angora et qui assurent avoir de bonnes pratiques. Et ça concerne surtout aussi bien la Chine (90% de la fourrure d’angora produite dans le monde viendrait de ce pays) que la France… En 2016, une vidéo de One Voice montre des scènes tout aussi horribles dans les élevages français, résultat : 70 grandes marques annoncent qu’elles arrêtent d’utiliser l’angora. Le mieux reste de ne pas en acheter.

 

Le cachemire

Grosse claque. Je n’avais jamais fait de recherches poussées sur le cachemire, qui me paraissait une matière naturelle, écolo, bref innocente quoi. Mais non ! La production de cette fibre est à l’origine d’un véritable scandale écologique et social. Un article est en préparation mais pour le moment, je vais me contenter de le résumer en quelques lignes. Le cachemire provient des chèvres. 90% de la production mondiale vient de la Mongolie-Intérieure, région autonome située en Chine, et de la Mongolie, le pays. Avec la demande mondiale croissante, le nombre de chèvres a énormément augmenté. Deux conséquences : d’une part, une désertification des terres car ces animaux ont la particularité de brouter l’herbe en arrachant les racines, ce qui empêche la terre de se régénérer. D’autre part, les éleveurs ont vu leur salaire diminuer fortement, à cause de l’augmentation des volumes de laine, et se retrouvent ainsi appauvris. Et c’est le cercle vicieux. Évidemment, on pense aux pulls de chez Uniqlo ou Gap. Mais même des marques transparentes sur leurs conditions de production et du bien-être animal : tout ça ne règle pas le problème du surpâturage. Il existe une filière durable qui est en train de se développer, mais pour le moment, rares sont les marques qui choisissent des éleveurs ayant de petits troupeaux par exemple, ce qui implique de payer davantage pour leur laine…

 

La laine merinos

La plupart de la laine qu’on retrouve dans nos pulls est issue du mouton merinos. Là vous vous dites, elle est bien gentille mais si on ne peut même plus porter de laine ! Et bien c’est triste, mais on en est là. C’est l’Australie qui produit la moitié de la laine mondiale de merinos. Ce beau pays, connu pour ses plages de rêve, ses forêts tropicales et sa flore exceptionnelle, l’est aussi pour une pratique un peu moins glamour : le mulesing. Cette pratique consiste à découper la peau de l’arrière-train et la queue des jeunes moutons, pour empêcher l’apparition d’une infection, due à la ponte de larves par des mouches, les myases, dans les plis du postérieur du dit-mouton. Le tout sans anesthésie bien sûr, et à l’aide ce qu’on pourrait décrire comme des ciseaux de jardin. Cette sympathique tradition a disparu en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud. J’ai envoyé un mail à PETA pour savoir ce qu’il en était aujourd’hui en Australie. Selon eux la majorité des moutons merinos subissent toujours cette pratique, et peu de lois sont mises en place pour les protéger. Pourtant, il existe d’autres solutions pour lutter contre cette maladie (comme des traitements locaux naturels).

Depuis l’enquête de la PETA, publiée il y a quelques années, de nombreuses marques ont décidé de ne plus se fournir en Australie, comme Inditex (Zara), H&M, Gap, Adidas et Uniqlo (après que la PETA ait menacé cette dernière marque d’une campagne pour expliquer qu’elle utilisait de la laine de moutons mutilés, tout de même, hein…). La plupart d’entre vous connaissent sûrement déjà ces pratiques, certaines ne portent peut-être déjà plus de laine. C’est sûrement la meilleure chose à faire, concernant le merinos tout du moins. Mais si vous ne vous voyez pas vous passer de cette matière, vous pouvez éviter d’acheter de la laine australienne en choisissant des marques labellisées qui sourcent leur laine de manière éthique.

 

Les matières à privilégier

L’alpaga

Cet animal, plus touffu que son cousin le lama, vit principalement sur les hauts plateaux des Andes en Amérique du Sud. Il est plus « écolo » que le cachemire, et de loin : contrairement aux chèvres, les alpagas n’arrachent pas la racine de l’herbe quand ils broutent, lui permettant ainsi de repousser. Mais l’alpaga est aussi plus eco-friendly que le mouton. À l’opposé des chèvres et des moutons, il n’a pas les sabots pointus, qui arrachent le sol. Les déchets des alpagas peuvent être utilisés comme engrais sans traitement chimiques. Deuxièmement, l’alpaga est robuste. Il peut survivre pendant des jours sans eau ni nourriture, et un peu de nourriture suffit à faire son bonheur, contrairement aux chèvres, très gourmandes. Il peut supporter des températures extrêmes, ce qui est plutôt pratique vu les changements climatiques que nous traversons. Enfin, les couleurs de l’alpaga vont du noir au blanc, en passant par le marron et le beige. Pas besoin de teindre les fibres si on se contente de ces couleurs ! Et puis il produit beaucoup plus de laine que la chèvre. Avec en plus une qualité comparable voire supérieure, notamment quand on parle du baby alpaga, réputé pour sa finesse et sa douceur. Ses fibres ont moins tendance à boulocher et elles durent plus longtemps.

 

Le lyocell (Tencel)

Cette matière très résistante a des propriétés similaires à la laine : elle est chaude et absorbe l’humidité. Biodégradable, elle est fabriquée à partir de pulpe d’eucalyptus, dissoute dans un solvant naturel et non toxique.

 

Les fibres recyclées

De nombreuses marques innovent dans ce domaine et vont au-delà du recyclage du polyester ou de la laine. J’adore par exemple les pulls de la marque Mud Jeans, fabriqués à partir de jeans recyclés.

 

La laine shetland

Les moutons shetland sont originaires des Iles Shetland, en Écosse. Leur laine, très chaude, est particulièrement résistante.

Ces moutons sont robustes, et ne sont pas exposés à une exploitation intensive. Leur laine n’a pas besoin d’être tondue : elle tombe d’elle-même une fois le printemps venu ! Comme les alpagas, ces moutons ont plusieurs nuances de couleur, pas besoin de teinture donc.

 

Le cachemire vintage

Je vous ai parlé des conséquences écologiques et sociales de la production du cachemire. Acheter du vintage est évidemment une très bonne alternative, d’autant que ce cachemire sera beaucoup plus doux et résistant que celui fabriqué aujourd’hui.

 

Le mohair éthique ou made in France

Le mohair est produit par la chèvre angora, originaire du Cachemire et du Tibet, introduite ensuite en Turquie. Aujourd’hui, elle est élevée partout dans le monde, mais surtout en Turquie, Afrique du Sud, Argentine et Australie. Le mulesing n’est pas pratiqué sur les chèvres mais pour avoir de la transparence sur l’élevage, le mieux est de se cantonner aux marques éthiques (comme Ekyog), ou au made in France, comme le proposent les marques La ferme du mohairArdelaine et Mohair et lama.

Edit : Le mohair a fait scandale en mai 2018 suite à une vidéo de PETA qui montre des chèvres maltraitées dans des élevages de mohair en Afrique du Sud, d’où provient plus de la moitié du mohair vendu dans le monde. Ces chèvres étaient traînées par les cornes et la queue, suspendues la tête à l’envers, égorgées ou électrocutées si elles n’avaient pas assez de laine… Devant le scandale, Zara, Gap, Topshop et H&M ont annoncé qu’ils renonçaient à utiliser de la laine mohair d’ici 2020.

 

 

LES MARQUES

(Je précise « bio » à côté de la marque quand la totalité ou une partie de ses produits sont bios). Pour une fois, j’ai trié tout ce beau monde par prix. La plupart des produits sont chers mais n’oubliez pas que vous pouvez les acheter en période de soldes !

 

< 90 €

2.Le-TricoloreLE TRICOLORE [80-90 €]

FABRICATION // Cette marque a été créée par le fondateur de 1083, fameuse marque de jeans made in France. Les pulls sont tricotés en France, à Roanne (Loire). Les fils de laine sont fabriqués par une filature située à Brassac, dans le Tarn.

MATIÈRES // La marque recycle d’anciens pulls et les chutes de coupe des bonneteries pour fabriquer ce nouveau fil. Les chutes sont triées par couleur, donc pas besoin de teinture. Près de 2/3 sont des fibres naturelles (laine et coton). Les pulls peuvent aussi être en coton recyclé italien, certifié Oeko-Tex 100.

Où la trouver ? Sur le site, sur le e-shop // dans les boutiques Modetic à Romans et Grenoble.

 

 

 

 

 

plus-de-pulls-modePLUS DE PULLS [60-100€]

FABRICATION // En France. Les modèles sont tricotés dans un petit atelier de confection, situé en région parisienne, à Meudon. Le tout est fabriqué en série limitée. L’apprêteur, qui s’occupe de laver les morceaux tricotés, est le dernier qui reste en région parisienne.

MATIÈRES // La laine est entièrement recyclée et provient d’une filature située dans le sud-ouest, à Brassac : la Filature du parc. Elle a déposé un système de fabrication de fil à partir de fils recyclés (provenant de matières tricotées récupérées). Le lin est majoritairement cultivé en France avec un procédé certifié Oeko-Tex 100. Les étiquettes sont réalisées à partir de tissus et de cartonnettes récupérées, et les articles expédiés dans des emballages en carton recyclé, fabriqués selon les besoins de la marque.

Où la trouver ? Sur leur site // dans leur boutique de Meudon.

 

3.Armed-AngelsARMED ANGELS (bio) [60-150€]

FABRICATION // Portugal, Maroc, Turquie, Chine, sous l’étiquette commerce équitable, ce qui garantit des conditions de travail justes, aussi bien pour la culture du coton bio, également labellisée GOTS, que la chaîne de production, aussi labellisée Fair Wear depuis 2015. Ce label, au-delà des conditions de travail, garantit un salaire vital. Quant au label Fairtrade, il permet de tracer la production de coton : la majorité est produit en Inde.

MATIÈRES // Ecolos : lyocell, modal, coton bio certifié GOTS, polyester recyclé, lin bio, laine bio produite sans pratiquer le mulesing. Environ 90% des produits ne contiennent pas d’ingrédients d’origine animale.

Où la trouver ? Sur le site et sur Modetic, où des pièces sont souvent soldées.

 

 

 

5.Komodo

KOMODO (bio) [70-170 €]

FABRICATION // La marque, très engagée depuis sa création dans les années 1980, est membre de l’Ethical Fashion Forum, qui promeut les pratiques durables dans l’industrie textile. Les produits sont fabriqués dans des usines au Népal, à Kathmandu, et en Indonésie, à Bali. La marque travaille avec la plupart de ces usines depuis le début. Il s’agit d’entreprises familiales, dont la majorité sont certifiées SA 8000 et GOTS, ou sont auditionnées par des organismes indépendants comme UL. La marque visite les usines au minimum deux fois par an, pendant 6 à 8 semaines. Ses fournisseurs doivent respecter les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (pas de travail des enfants, d’exploitation, de discrimination, existence de droits syndicaux). Ils bénéficient d’un salaire vital (et donc décent). La plupart reçoivent un salaire supérieur au salaire moyen et au salaire minimum du pays. Les ouvrier(e)s travaillent 42 heures par semaine et les heures supplémentaires, volontaires, sont payées. Ils travaillent 6 jours sur 7 (quand même…) et peuvent bénéficier de vacances lors de fêtes religieuses. Concernant les lieux de travail, la marque attend des usines qu’elles détiennent des certificats de sécurité incendie émis par le gouvernement local, et soumis à des inspections régulières. L’équipe reçoit une formation pour éviter les accidents de travail, les machines sont inspectées régulièrement et les différentes instructions sont disponibles pour les employés. Une formation aux premiers secours est délivrée aux managers. La marque soutient également de nombreux projets humanitaires.

MATIÈRES // Utilisation de matières écolos dès le début des années 1990 : coton bio et chanvre certifiés GOTS, lin, tencel, protéine de soja, caoutchouc recyclé (pour les chaussures), pure laine (pas bio pour l’instant, la marque y travaille) provenant de pays ne pratiquant pas le muesling. La marque a aussi réduit à zéro ses émissions de CO2 en accord avec le protocole CarbonNeutral, et ses fournisseurs essaient de réduire le gaspillage et de recycler autant que possible.

Où la trouver ? Sur le site et sur Modetic // en boutique. 

 

TWO THIRDS [70-120 €]

FABRICATION // Europe, usines visitées régulièrement. Pas de certification cependant.

MATIÈRES // Coton bio, chanvre, laine locale autant que possible, et pour la laine merinos, certifiée sans pratique du mulesing.

Soldes régulières sur le site !

Où la trouver ? Sur le site

 

 

 

 

 

 

Entre 90 et 150 €

THOUGHT [80-120 €]

FABRICATION // Standards environnementaux et sociaux (salaires justes, respect des conventions de l’Organisation internationale du travail). Membre de l’Ethical fashion forum et impliquée dans une association pour l’emploi des femmes.

MATIÈRES // Laine, coton bioTeintures sans azoïdes. Certains produits certifiés vegan. Matières qui viennent de Chine.

Où la trouver ? Sur le site, dans la boutique Le sourire multicolore à Paris.

 

 

 

 

 

THINKING MU [100-140 €]

FABRICATION // La maille est fabriquée en Espagne, à Barcelone, dans une usine spécialisée. Le reste des vêtements est produit en Inde, de manière « juste économiquement et responsable au niveau environnemental » : salaire vital, pas de travail forcé ni d’excessives heures de travail (la marque travaille avec la même communauté indienne depuis le début). Pas de certification cependant.

MATIÈRES // Laine bio, chanvre bio, coton bio, polyester recyclé

Où la trouver ? Sur le site, sur Everybody agrees et Kabanes.

 

 

 

 

 

HOPAAL [100 €]

FABRICATION // Le « pull du futur » est entièrement fabriqué à partir de fibres d’anciens vêtements. Pas de culture de coton, pas de teinture, pas de procédé chimique. Economies en énergie, en eau et en CO2 estimées à 98% (pour chaque pull utilisation de 50L d’eau et 530 km de transport).

MATIÈRES // En France à 100%. Plantation d’une plante en ville pour chaque pull acheté, avec Merci Raymond, collectif de jardiniers urbains. Hopaal s’investit 10% dans des causes pour la protection de l’Homme et la planète.

Où la trouver ? Sur le site.

 

 

 

 

PIRUA [100€]

FABRICATION // Bolivie (La Paz) par des artisans, rémunérés entre 400 et 500 euros par mois alors que le revenu minimum bolivien est d’environ 150 euros. Les fondateurs sont sur place deux mois par an.

La marque donne 1 euro par pull vendu à l’association française Warita Bolivia, qui soutient une association bolivienne qui fait du suivi scolaire, des cours de musique (etc.) et construit des serres biologiques dans les écoles des quartiers les plus pauvres afin de donner des cours de nutrition et d’initiation à l’agriculture biologique.

MATIÈRES // Royal alpaga (qualité supérieure)

Où la trouver ? Sur leur site

 

 

 

 

 

EVERLANE [90-130€]

FABRICATION // Cette marque, distribuée uniquement en ligne, fait fabriquer sur les continents asiatique, européen et américain. Sur son site, sous le hashtag #KnowYourFactories, elle décrit chacune des usines avec lesquelles elle travaille, photos à l’appui. Pour le tricot, ça se passe au Vietnam et pour le cachemire, en Chine. La marque affirme visiter « souvent » les usines et exiger des documents de conformité du lieu de travail. La maille utilisée sont de la laine merinos tissée en Italie, du cachemire (grade A) de Mongolie tissé en Chine sur des machines italiennes (!).

MATIÈRES // J’ai envoyé un mail à la marque en posant spécifiquement la question de l’impact social et environnemental de sa production de cachemire. Elle n’a pas vraiment répondu à ma question : elle m’a parlé de sa démarche « cruelty free ». Elle travaille actuellement sur un processus de traçabilité, où seront vérifiées les fermes (aussi pour la laine et le cuir) pour s’assurer du bon traitement des animaux (régime alimentaire, prévention de la santé, confort, espace suffisant…)

Où la trouver ? Sur le site.

 

 

AU JUSTE [100-130 €]

FABRICATION // France, à Roanne (Loire), par un spécialiste de la maille depuis 30 ans. La marque fait preuve d’une grande transparence sur les coûts de fabrication et le prix final !

MATIÈRES // Fils recyclés, par une filature familiale du Sud-ouest (région de Castres). Les produits ne parcourent pas 5000 kilomètres avant d’arriver chez nous (transport minimum).

Où la trouver ? Sur le site

 

 

 

 

 

 

MAISON IZARD [110-130 €]

FABRICATION // France, à Lourdes, dans des manufactures labellisées Entreprise du Patrimoine Vivant

MATIÈRES // Laine des Pyrénées filée dans le Tarn, coton recyclé

Où la trouver ? Sur le site et en boutique à Toulouse Chez Inès et Julie.

 

 

 

 

 

 

 

Antiform-pullANTIFORM [90-140 €]

FABRICATION // Au Royaume-Uni. Tout comme les matériaux, qui sont aussi proches de leur studio que possible.

MATIÈRES // La marque fait de l’upcycling : elle utilise des matériaux récupérés, comme la laine, qui provient notamment de chutes d’une usine locale. Ainsi, la fabrication du pull ci-contre est faite de manière traditionnelle et sans produire de déchets.

Où la trouver ? Sur le site, sur les e-shops Made & More et My Fashion Ethic

 

 

 

 

 

 

7.Tricote-moi-un-tatooTRICOTE-MOI UN TATOO [100-150 €]

FABRICATION // En France par la créatrice. Ces pulls à motif jacquard sont des pièces uniques fabriquées à la main.

MATIÈRES // Par contre les matières utilisées ne sont pas forcément écolos (coton, polyester et laine).

Où la trouver ? Sur le e-shop éthique Alpachura // en boutique à Paris (chez Chéri notamment) et Bordeaux.

 

 

 

 

 

KINGS OF INDIGO [100-170 €]

FABRICATION // Italie notamment. De bonnes conditions de travail de travail sont garanties : la marque est membre de la Fair Wear Foundation, qui surveille 95% de sa production. Les 5% restants seront contrôlés en 2016, promet la marque.

MATIÈRES //Ecolos : laine recyclée, coton bio (labellisé GOTS) et recyclé.

Où la trouver ? Dans quelques boutiques en France (Paris, Strasbourg, Lyon, Cognac, Toulouse, Valence, Grenoble…), sur Zalando et sur leur site.

 

 

 

 

 

 

8.People-treePEOPLE TREE (bio) [90-180 €]

FABRICATION // C’est LA marque de mode de référence dans le domaine du commerce équitable. L’idée de sa fondatrice, c’est de permettre à des artisans et agriculteurs vivant dans les pays en voie de développement d’avoir accès à différents marchés et d’offrir aux consommateurs une alternative à la fast fashion. Les produits sont faits main, selon des savoir-faire artisanaux et les standards du Fair Trade. La marque travaille avec 50 groupes Fair Trade dans 8 pays, soit plus de 4000 artisans et agriculteurs. La plupart suivent les standards de la World Fair Trade Organisation. La marque forme les artisans, notamment pour renforcer leur activité, fait des avances de paiements de 50% sur les commandes, conçoit les collections de manière à laisser assez de temps pour une production faite-main. Ses partenaires utilisent leurs bénéfices pour renforcer leurs communautés (enseignement gratuit aux familles, fourniture d’eau propre…). La marque est membre de la World Fair Trade Organisation depuis 1996. People Tree a aussi initié la Journée mondiale du Commerce équitable.

MATIÈRES // Les mailles sont en coton bio certifié par la Soil Association et commerce équitable, et en laine de Nouvelle-Zélande, produite sans pratiquer le mulesing. La marque a développé la première chaîne de production intégrée pour le coton bio, de la ferme jusqu’au produit final, certifié bio par GOTS et Control Union, un label international. La majorité de la production de coton bio a le fameux logo « Fair Trade », mais pas toute car une partie est fabriquée avec du coton de haute qualité, pas encore cultivé par un producteur approuvé en Inde. People Tree débute un nouveau projet de coton bio au Bangladesh, pour que son coton tissé main puisse porter ce logo. Pareil pour le label Soil Association, qui certifie le coton bio. Toute la production n’a pas encore le logo, mais la marque préfère aider les artisans à atteindre ce but plutôt que de déserter… La marque espère réussir son pari l’année prochaine. Les teintures sont eco-friendly et labellisées GOTS. La marque transporte ses produits par la mer autant que possible, et recycle tout ce qu’elle peut. Le fait-main permet de minimiser son empreinte carbone.

Où la trouver ? Sur le site et sur Asos // dans certaines boutiques en France : à Paris chez Mademoiselle Bambu, à Nantes chez Les Trésors Partagés.

 

JOSE [140-160 €]

FABRICATION // Bolivie, par trois communautés d’artisans (une trentaine de personnes), rémunérés de manière juste selon la marque

MATIÈRES // Alpaga (de Bolivie) et coton pima (Pérou)

Où la trouver ? Sur le site et sur Dream Act et Kabanes

 

 

 

 

 

 

 

LEI 1984 [100-190 €]

FABRICATION // Italie, Bulgarie, France… Dommage, rien sur les conditions de fabrication

MATIÈRES // Mohair, alpaga + acrylique, nylon

Où la trouver ? Sur le site

 

 

 

 

 

 

 

9.ekyogEKYOG (bio) [120-200 €]

FABRICATION // Dans des pays comme l’Inde et le Bangladesh, mais de manière éthique, par exemple en faisant du commerce équitable. La marque a publié une charte où elle détaille les principes écologiques et sociaux qu’elle impose à ses partenaires. Des principes vérifiés par des audits, menés notamment par une auditrice indépendante qualifiée SA8000.

MATIÈRES // Les produits sont en matières naturelles : coton bio, laine non teinte ou colorée avec des teintures écolos labellisées GOTS ou Oeko-Tex, fibres de bois provenant de forêts à la gestion durable, soie, polyester recyclé issu du recyclage de plastique, lin cultivé en Europe (France, Belgique ou Pays-Bas). Attention, la marque n’est pas végane : sur son site elle note « cuir végétal », or cela peut induire en erreur : c’est le tannage qui est végétal, c’est-à-dire qu’il n’utilise pas de chrome. Mais il s’agit de vrai cuir : « Le plus souvent du cuir d’agneaux élevés pour leur chair, son utilisation correspond donc à la valorisation d’un déchet. », précise la marque. Je vous avoue que j’ai quand même un peu tiqué sur le qualificatif « déchet », assez scandaleux.

Où la trouver ? Sur le site et sur Place des tendances // dans les nombreuses boutiques. 

 

10.Saint-James-2SAINT JAMES [120-180 €]

FABRICATION // LE spécialiste français du tricot fait fabriquer l’ensemble de ses pièces en laine (pulls, gilets, écharpes, bonnets…) en Basse-Normandie. Labellisée «Entreprise du patrimoine vivant» par l’État, la marque ne fabrique cependant pas tout en France : 70% des produits le sont à Saint-James, le reste (pantalons, chemises) dans le bassin méditerranéen.

MATIÈRES // Les pulls sont en laine, certains en pure laine vierge. Cette laine vient de Nouvelle-Zélande, d’Amérique du Sud, mais aussi, problème : d’Australie, qui pratique le mulesing… J’ai contacté la marque sur ce sujet et elle affirme intervenir régulièrement près de ses filateurs pour qu’ils lui garantissent que cette pratique ne concerne pas les moutons producteurs de laine qu’elle tricote, et souligne que des assurances lui ont été données en ce sens.

Où la trouver ? Sur le site // en boutique.

 

 

 

 

BLUNE [120-170 €]

FABRICATION // Portugal

MATIÈRES // Alpaga, laine (mais aucune garantie sur le bien-être animal)

 

 

 

 

 

 

 

 

reformation-pullsREFORMATION [80-280 €]

FABRICATION // Aux États-Unis, à Los Angeles, dans l’usine de la marque. La marque est certifiée « B Corp », ce qui garantit le respect de stricts standards sociaux et écologiques. Elle affirme payer des salaires justes et l’assurance santé. Plus des ¾ de l’équipe managériale sont des femmes ou des catégories de gens sous-représentées. La plupart des employés sont payés plus du salaire minimum et plus de la moitié reçoivent un salaire supérieur au salaire vital à Los Angeles. La marque offre aux employés un jour par mois pour faire du bénévolat.

MATIÈRES // Les pulls sont en alpaga provenant du Pérou, ou en « cachemire écologique » (qui n’a pas autant d’impacts environnementaux que le cachemire classique). La marque a une vraie démarche écolo dans ses bureaux (recyclage des déchets, énergie, packaging recyclés, cintres recyclés, papier recyclé ou certifié FSC, nourriture bio, compost, dons des morceaux de tissus, et si les efforts réduisent ces impacts. compensation d’émissions de CO2 avec un toit chauffant…). Elle se fixe comme objectif le zéro déchet (avec une politique des 3 R : réduire, réutiliser, recycler). L’entreprise calcule son empreinte environnementale (CO2+eau) et voit si ses efforts contribuent à réduire ces impacts (teinture, matériaux, fabrication, emballage, expédition, entretien des vêtements, recyclage). Ces informations sont publiées sur les pages produit, ce qui permet de connaître l’impact environnemental de chaque pièce. Et puis la marque offre à ses employés le pass métro pour les inciter à prendre les transports en commun, et achète des compensations carbone pour chaque expédition de commande.

Où la trouver ? Sur le site

 

 

Entre 150 et 200 €

aymaraAYMARA [150-190 €]

FABRICATION // Au Pérou dans l’usine de tricot créée par les fondateurs, un couple belgo-péruvien. L’usine est gérée par la famille de la co-fondatrice, péruvienne. Elle emploie une soixantaine de personnes. La plupart des produits sont fabriqués sur les machines à tricot de façon industrielle, mais chaque hiver la marque sort une gamme d’accessoires tricotés main, étiquetés « Aymara hand knit ». Cela permet aux femmes d’avoir un revenu tout en restant à domicile pour prendre soin de leurs enfants. Pour beaucoup, il serait impossible de travailler au sein d’une entreprise en raison de leur situation familiale et du manque de services de garde. La marque cherche la façon dont cela pourrait être intégré dans un projet social plus large.

MATIERES // Les pulls d’hiver sont en baby alpaca péruvien ou en laine merinos venant d’Argentine. La collection d’été intègre du coton Pima péruvien. J’ai acheté ce gilet ci-contre en soldes (attention le S correspond à du 38) et c’est pour moi le gilet basique parfait !

Où la trouver ? Sur le site // en boutique en France : à Paris (chez Vanina Escoubet, à Nantes et Granville) et en Belgique.

 

 

LA PETITE MORT [160-170 €]

FABRICATION // Pérou (Lima), par des femmes artisans, en quantité très limitée.

MATIÈRES // Alpaga. Les chutes sont réutilisées.

Où la trouver ? Sur le site et sur Kabanes et Dream Act

 

 

 

 

 

 

 

 

DIARTE [150-190 €]

FABRICATION // En Espagne à Madrid, à quelques kilomètres du siège.

MATIÈRES // Toutes les matières viennent d’Europe, d’Italie pour les pulls. Les fils sont certifiés Oeko-Tex Standard 100.

Où la trouver ? Sur le site 

 

 

 

 

 

 

11.HowlinHOWLIN [150 et 200 €]

FABRICATION // La marque belge fait confectionner ses pulls par des artisans en Écosse et Irlande.

MATIÈRES // Ils sont en 100% laine.

C’est dommage que l’offre soit beaucoup plus large pour les hommes que pour les femmes.

Où la trouver ? Sur leur site // en boutique : en France, à Granville, Paris (chez Centre Commercial), Annecy et Anger – en Belgique, à Antwerp (chez Morrison), à Liège, Bruxelles, Berchem et Ghent.

 

 

 

 

RHUMAA [160-190 €]

FABRICATION // Portugal (en majorité), Pérou et Turquie. La marque affirme travailler avec des usines et fournisseurs transparents sur les conditions de travail et leur impact environnemental. Au Portugal, travail en étroite collaboration avec leurs fournisseurs sur le respect de leur code de conduite. Pour chaque achat, un don est fait à leur fondation qui aide des associations.

MATIÈRES // Ecolos : alpaga, coton bio, mais aussi laine mérinos (problématique car aucune garantie sur le bien-être animal). Le fournisseur de laine basé au Portugal est certifié (environnement, santé et sécurité).

Où les trouver ? Sur leur site et sur le e-shop Kabanes

 

 

 

 

13.Les-racines-du-cielLES RACINES DU CIEL (bio) [150-200 €]

FABRICATION // La marque, très engagée, respecte les règles de l’Organisation Internationale du Travail. Ses pulls sont fabriqués en Bulgarie, dans une petite usine familiale. Les salaires sont supérieurs au salaire minimum du pays. C’est rare pour être souligné : la marque utilise de la laine de merinos bio, certifiée GOTS. Elle vient d’Australie mais le bien-être des animaux est certifié par le fournisseur italien. Le baby alpaga péruvien est lui aussi transformé et teint en Italie, et le coton bio l’est au Portugal. L’usine portugaise de teinture a des normes environnementales strictes.

MATIÈRES // Les matières sont écolos : baby alpaga, laine de merinos bio et coton bio.

Où la trouver ? En boutique (Paris, Biarritz, Bordeaux, Reims, Nantes…). 

 

 

 

 

amour-vert-pullsAMOUR VERT [150-200 €]

FABRICATION // En Chine. La marque fabrique habituellement (97%) dans des ateliers à San Francisco, à quelques kilomètres de son siège.

MATIÈRES // La laine merino vient d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Elle est sourcée de manière éthique (élevages australiens approuvés par la société Woolmark). Un partenariat avec « Australian Wool Innovation » et « Tollegno1900 » leur permet d’avoir l’empreinte écolo la plus basse possible.

Où la trouver ? Sur le site.

 

 

 

 

 

 

BEAUMONT ORGANIC [140-200 €]

FABRICATION // Angleterre et Portugal. La marque affirme que les usines sont visitées régulièrement et répondent aux normes européennes, paient des salaires justes et offrent de bonnes conditions de travail. Les délais sont assez longs pour que les ouvrières et ouvriers n’aient pas à faire d’heures supplémentaires.

MATIÈRES // Naturelles : lin, laine, coton bio certifié GOTS… + fins de rouleaux

Où la trouver ? Sur le site

 

 

 

 

 

14.Misericordia-2MISERICORDIA [120-230 €]

FABRICATION // Au Pérou, à Lima, dans l’atelier de la marque. Les 45 couturiers reçoivent une rémunération supérieure de 35% au salaire minimum péruvien, leur permettant de vivre décemment. Ils reçoivent 15 mois de salaire (dont 1 mois de congés payés) ainsi qu’une assurance maladie.

MATIÈRES // Matières naturelles et locales sont utilisées, comme l’alpaga.

Où la trouver ? Sur le site // en boutique à Paris (notamment au 7-9 rue de Charonne).

 

 

 

 

 

 

lanius-pullsLANIUS (vegan) [120-240 €]

FABRICATION // Dans des usines certifiées GOTS. La marque est certifiée GOTS et son label vegan approuvé par PETA. Elle visite ses usines régulièrement.

MATIÈRES // La marque a développé une ligne «ecowool ® » : une laine merinos garantie « mulesing-free » et certifiée GOTS, produite en Europe dans une usine elle aussi certifiée GOTS. Les matières sont contrôlées par des instituts indépendants (CERS, IMO, Control Union, etc.)

Où la trouver ? Sur le site, chez SuperGoods // en boutique à Bordeaux, chez Koken

 

 

 

 

 

 

BABAA [160-220€]

FABRICATION // Espagne dans une usine spécialisée près de Barcelone. Le processus est détaillé ici. La marque fait des dons à une association d’aide aux réfugiés basée à Madrid.

MATIÈRES // 100% laine (sans mélange) : locale (nord de l’Espagne), laine biologique d’Italie, alpaga, coton espagnol. Le respect des animaux est affirmé.  Les teintures sont écolos. Les boutons sont en matières naturelles.

 

 

 

 

 

 

SOLO SIX [150-250€]

FABRICATION // En Bolivie de manière éthique et transparence selon elle.

MATIÈRES // Ecolos : alpaga, baby alpaga, coton bio.

Où la trouver ? Sur le site.

 

 

 

 

 

 

 

Post-diem-pullPOST DIEM (bio) [160-300 €]

FABRICATION // En France, par des ateliers basés dans différentes régions selon les savoir-faire (tissage, impression, teinture, tricotage et confection). Le tricotage et la confection sont réalisés à Roanne. Les fournisseurs de matières sont basés en France et en Italie. La laine recyclée est produite à Brassac, par une entreprise familiale.

MATIÈRES // La laine mérinos est produite par un filateur italien basé à Tollegno, qui supervise toutes les étapes de fabrication du fil (élevage du mouton, teinture, finissage du fil). Le fil de coton bio est produit par une autre entreprise italienne, située à Prato, certifiée GOTS/ICEA. Le jersey de coton bio est produit dans une autre entreprise italienne, située à Arcisate (qui réduit un maximum sa consommation d’énergie et a élaboré une gamme de matières bios certifiées GOTS/ICEA) et dans une entreprise portuguaise basée à Santo Tirso (qui a élaboré une gamme de matières écolos certifiées GOTS). Le coton bio des chemises et des T-shirts provient de cette entreprise portuguaise ainsi que d’une entreprise basée à Lognes (Île-de-France) à la chaîne de travail labellisée GOTS. La marque souligne qu’elle a calculé pour ses produits un prix juste pour ses ateliers, ses revendeurs et pour le consommateur. Ainsi, la marque ne fait pas de soldes.

Les matières sont écolos : laine merinos, coton bio certifié GOTS, laine et fil recyclés. Le lavage, l’impression ou la teinture sont réalisés avec des produits naturels et les eaux usagées sont traitées. La marque a choisi La Poste pour ses expéditions en France, car elle pratique la compensation carbone.

Où la trouver ? Sur le site.

 

 

MILMA [180-200 €]

FABRICATION // Au Pérou, dans un atelier certifié par la World Fair Trade Organization (Commerce équitable). Des mamans en situation de vulnérabilité bénéficient de cet emploi rémunéré équitablement, sans horaires fixes. Vous retrouverez d’ailleurs le nom de celle qui a confectionné le pull sur l’étiquette ! Pour info, il faut entre 16 et 19h pour confectionner un pull… Près de 3% du prix de vente de chaque pièce est reversé à l’association Dia, qui aide les jeunes mères et adolescentes défavorisées. Bonus : le projet de la marque en vidéo !

MATIÈRES // Alpaga essentiellement, et mérinos. L’alpaga est une fibre éco-responsable : il est nécessaire de tondre l’animal 1 fois par an car il ne perd pas ses poils naturellement, et les troupeaux gambadent dans de grands espaces et n’abîment pas les pâturages.

Où la trouver ? Sur le site 

 

 

15.Eple-and-melkEPLE AND MELK [180-200 €]

FABRICATION // En France.

MATIÈRES // Les pulls sont en laine.

Où la trouver ? Sur le site // dans la boutique parisienne (45 rue Charlot) et chez des revendeurs en France et en Belgique.

 

 

 

 

 

 

 

L’ENVERS FASHION [180-210€]

FABRICATION // Dans des ateliers familiaux en Espagne (où la créatrice habite depuis quelques années) et Portugal, en série limitée et numérotée.

MATIÈRES // Laine mérinos française (Arles), boutons en ivoire végétal. Matières sélectionnées auprès de filatures en France.

Où la trouver ? Sur le site

 

 

 

 

 

 

 

> 200 €

16.SNS-herningSNS HERNING [200 €]

FABRICATION // Au Danemark (à Herning) dans l’usine de la marque. Seulement quatre personnes tricotent l’ensemble de la production, mais pas n’importe qui : ils ont 125 ans d’expérience à eux quatre !

MATIÈRES // En laine vierge, en laine merinos

Où la trouver ? Sur le site // en boutique à Aix-en-Provence, Biarritz, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Avignon, et à Paris chez Centre Commercial.

 

 

 

 

 

17.a-kind-of-guise-2A KIND OF GUISE [200-220 €]

FABRICATION // En Allemagne, chez une dizaine de petits fabricants locaux.

MATIÈRES // La marque souligne le choix de matières de première qualité, produits par des artisans réputés.

Où la trouver ? Sur le site // en boutique chez Centre Commercial à Paris (ou sur leur e-shop).

 

 

 

 

 

 

 

charlotte-sometime-pullsCHARLOTTE SOMETIME [200-280 €]

FABRICATION // En France, dans la région de Roanne, sur machine, ou en Roumanie, dans la région de Craiova, dans cet atelier. La créatrice rencontre la gérante tous les six mois à Paris.

MATIÈRES // Alpaga et laine.

Où la trouver ? Sur le site, sur L’Exception, Le Bazar Français, Lulli sur la ToileMon petit plus, Twicy store // en boutique à Paris, Toulouse, Nantes (boutique Les Trésors partagés), Annecy, Reims, Lille, Lyon, Nancy…

 

 

 

 

 

 

19.Margaux-LonnbergMARGAUX LONNBERG [200-300 €]

FABRICATION // En France.

MATIÈRES // Par contre, les matières utilisées écolos (comme la laine) sont rares.

Où la trouver ? Sur le site et sur La Redoute // en boutique.

 

 

 

 

 

 

 

 

20.valentine-gauthierVALENTINE GAUTHIER (bio) [200-300 €]

FABRICATION // On ne présente plus cette créatrice à la démarche éthique, autant au niveau écologique que social. Elle fait produire en France, Inde, Espagne, Bolivie et Pérou de manière responsable. Les pièces en mailles sont fabriquées par des artisans au Pérou et en Bolivie.

MATIÈRES // Ecologiques et locales, comme le baby alpaga et le coton Pima, matière noble et très résistante, et qui n’a besoin ni d’engrais ni de pesticides pour être cultivé.

Où la trouver ? Sur son site, sur Place des tendances, L’Exception, Shopethica // dans la boutique parisienne ou chez ses revendeurs comme Centre Commercial.

 

 

 

 

 

22.Claudia-pazCLAUDIA PAZ [250-300 €]

FABRICATION // Les pièces sont tricotées main en Bolivie dans une coopérative dont le but est de venir en aide aux femmes en situation précaire.

MATIÈRES // La créatrice, franco-bolivienne, travaille exclusivement l’alpaga.

Où la trouver ? Sur son site et sur L’Exception // en boutique à Paris (notamment chez Brand Bazar) et en Suisse.

 

 

 

 

 

 

 

23.stellapardo-lexceptionSTELLA PARDO (bio) [200-500 €]

FABRICATION // La créatrice, spécialisée dans la maille, fait fabriquer au Pérou, de façon traditionnelle. Elle-même d’origine péruvienne, elle souhaitait pérenniser les savoir-faire textiles du pays. Elle travaille avec des communautés de mères tricoteuses, à qui elle rend hommage en donnant leurs noms à certaines pièces de la collection. Elle se rend tous les quatre mois à Lima pour s’assurer des bonnes conditions de travail et rémunérations de ses employées.

MATIÈRES // Ecolos : baby alpaca et coton pima bio du Pérou – et des teintes naturelles, qui répondent à des normes écologiques (ECO-SCALE).

Où la trouver ? Sur L’Exception // en boutique (9 rue Saint Sulpice, du lundi au vendredi).

 

 

 

24.Aiayu-3AIAYU (bio) [230-600 €]

FABRICATION // Cette marque scandinave, qui a remporté deux fois le prix danois de l’«Ethical brand of the year», fait fabriquer ses produits par des artisans en Bolivie, près de la Paz. Dans ce pays, l’un des plus pauvres au monde, 85% de la population est indigène, avec un savoir-faire du tricot transmis de génération en génération (Aiayu signifie « âme » dans leur langue). Avec le soutien financier du Ministère des Affaires étrangères du Danemark, les équipements (machines à coudre, radiateurs…) ont été améliorés et les cantines, et installations sanitaires mises aux normes européennes. Les ouvriers ont des conditions de travail sûres et sont formés aux premiers secours. Ils reçoivent le salaire minimum du pays, avec des contrats approuvés par le gouvernement. Chaque vêtement peut prendre jusqu’à 7 jours à produire. Les initiales de la tricoteuse sont même cousues dans le vêtement ! Le coton bio, labellisé GOTS, est fabriqué en Inde dans une usine certifiée SA-8000, qui garantit de bonnes conditions sociales.

MATIÈRES // Ecolos : soie, laine de lama et coton bio GOTS. 95% des produits sont en laine de lama. Pour limiter l’utilisation de produits chimiques pour les teintures, les fibres foncées sont utilisées pour teinter les fils foncés, pareil pour les fibres claires. Une usine de traitement des eaux usées a été installée avec le soutien du Danemark (70% de l’eau est même réutilisée), ainsi que des conteneurs pour recycler les déchets. Les packaging des vêtements sont eco-friendly : impression sur du papier certifié FSC, sacs plastiques biodégradables. Enfin, les pièces peuvent être réparées gratuitement par la marque.

Où la trouver ? Sur le site // en boutique en France et en Suisse.

 

25.I-love-mr-mittensI LOVE MR MITTENS [250-300 €]

FABRICATION // En Australie. Ils sont tricotés à la main par la créatrice et son équipe, étudiants comme retraités.

MATIÈRES // 100% laine ou coton pima.

Où la trouver ? Sur le site // en boutique en Belgique et en France (à Paris chez Centre Commercial et Gang of Earlybirds, à Marseille chez Jogging). 

 

 

 

 

27.VauteVAUTE COUTURE (vegan) [300 €]

MATIÈRES // Vaute est une marque entièrement végane. Elle propose des pulls inspirés des pulls de pêcheurs, vous savez, les pulls blancs cassés vintage qu’on peut trouver dans la plupart des friperies. Sauf qu’ici ils ne contiennent aucune matière animale ! Ils sont composés de 80% de coton recyclé (les 20% restants étant du coton classique).

FABRICATION // Les pulls sont tricotés à New York avec une technique qui permet de ne générer aucun déchet : chaque pièce est fabriquée à partir d’un fil de coton continu. Et puis il est écolo : vous pouvez le partager avec votre amoureux/meilleur ami (barrer la mention inutile) puisqu’il est unisexe !

Où la trouver ? Sur le site.

 

 

 

 

 

___

Voilà, merci à celles et ceux qui sont arrivé(e)s au bout de cet article ! S’il vous reste encore des forces voici un conseil lecture : impossible de parler de laine sans citer l’article que Antigone XXI avait publié il y a quelques années sur le sujet, et qui a marqué durablement tous ceux qui l’ont lu je pense… 

Comme d’habitude, n’hésitez pas si vous avez des suggestions d’articles consacrés à des produits en particulier. Je vous dis à bientôt !

 

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50 Comments

  • Reply oklea 21 février 2016 at 11:51

    Merci MILLE FOIS pour tes articles hyper bien documentés ! Ton blog est vraiment ma référence et tu m’as ouverte à la mode éthique 🙂 C’est trop cool !

    • Reply Manon 21 février 2016 at 20:38

      Merciii pour ton message, super gentil et très encourageant 🙂 !!!

  • Reply Ségolène 21 février 2016 at 18:56

    Bonjour, je viens de faire connaissance de ton blog via Echos Verts. Merci pour tes réflexions et recherches poussées! J’aime beaucoup Ekyog aussi!
    Je me permets de rajouter à ta liste ardelaine http://www.ardelaine.fr, une coopérative ardéchoise qui produit en laine locale toute une gamme de produits, non seulement des pulls mais aussi de la literie etc… Ils ont développé en plus une dynamique locale sur un territoire qui était en pleine désertification.
    bonne continuation

    • Reply Manon 21 février 2016 at 20:41

      Bonjour, merci pour ton mot ! Oui je connais Ardelaine, je ne lui ai pas consacré un paragraphe, mais je l’ai indiquée dans le paragraphe sur le mohair ! Tu fais bien de mettre en valeur cette marque très engagée 🙂

  • Reply Emilie 21 février 2016 at 18:57

    Wow ! Quel travail ! Merci pour cet article très utile. Par ailleurs ton site est vraiment super !

    • Reply Manon 21 février 2016 at 20:36

      Ooh merci beaucoup Émilie ! Voir que ce travail soit utile, c’est ce qui compte 🙂 !

  • Reply DOUM 22 février 2016 at 08:46

    Merci pour cet article et les autres. Il est tellement difficile de s’y retrouver et de faire les bons choix, grâce à toi je fais bien plus attention et je découvre de très belles alternatives . Merci beaucoup !

    • Reply Manon 22 février 2016 at 15:34

      Merci, mon but est atteint alors 🙂

  • Reply Post Diem 22 février 2016 at 14:34

    Et nous? 🙂

    • Reply Manon 22 février 2016 at 15:36

      OMG mais ouiiii ! Je vous rajoute 🙂

  • Reply morgane 23 février 2016 at 07:56

    Merci pour le travail de recherche poussée, détaillée, sans être moralisateur! pas facile de faire les bons choix, les bons compromis, et tes articles nous font découvrir les bonnes questions à se poser et de belles marques!
    Pour le cachemire, je tombe de haut: moi qui, cet hiver pour la première fois, ai décidé de dire stop aux prétendus « pull » en polyme*de pour investir dans un beau cachemire…

    • Reply Manon 23 février 2016 at 22:49

      Merci Morgane pour ton gentil message ! Et oui je ne le savais pas non plus avant de faire mes recherches. Le cachemire de qualité a toujours cette belle image… Mais comme je le disais dans l’article il existe une filière durable, j’espère vous en dire plus dans un prochain article.

  • Reply Cécile 23 février 2016 at 19:07

    Un énorme merci pour tes articles. Je n’ai pas le temps de faire des recherches aussi poussées et ton travail m’aide beaucoup pour mes prochains achats. Encore merci.

    • Reply Manon 23 février 2016 at 22:50

      Merci Cécile 🙂 !

  • Reply myriam 24 février 2016 at 10:24

    Bonjour Manon, merci beaucoup pour cette mention de ma marque JUSTE, la révolution textile !! Petite précision : il n’existe plus de filature de lin pour le prêt-à-porter en France – ou en Europe de l’ouest d’ailleurs. D’où l’étape en Lituanie par une entreprise italienne. Il y a bien une filature française mais qui a délocalisé son usine en Pologne et qui n’offre pas la même traçabilité sur l’achat de son lin teillé et qui est moins écolo. Merci encore 🙂

  • Reply Chantal C. 3 mars 2016 at 11:39

    Très bon article qui éclaire ma lanterne pour mes prochains achats;

  • Reply youknitwaytoomuch 21 décembre 2016 at 11:33

    C’est pourquoi je suis bien contente de m’être mise au tricot ! Ça me permet de tricoter les pulls que je veux dans les matières que je veux, y compris des belles laines Made in France.
    D’ailleurs je te conseille cette marque, dont les modèles ont été designés par la reine du patron de tricot : Alice Hammer.

    http://www.lenversfashion.com/
    Elle synthétise, je pense, tout ce qu’on attend d’une marque de vêtements éthique !

  • Reply Lau 12 septembre 2017 at 17:46

    Merci pour ce superbe article, c’est exactement ce que je recherchais…

  • Reply titou 23 décembre 2017 at 13:09

    Bonjour, merci beaucoup pour tes articles « Choisir » !
    Pour les pulls, j’en ai de la marque éthique Bibico : https://www.bibico.co.uk/
    Bonne continuation !

  • Reply Red 10 janvier 2018 at 17:24

    Hello ! Tout ceci est faisable quand on en a les moyens, ce qui est tout à l’honneur de quelqu’un qui peut s’offrir autant de pièces qu’elle veut, d’ailleurs, ce qui n’est pas mon cas, du coup pour ma part je recours beaucoup au vintage et seconde main, quitte à adapter et retoucher, mais ça prend du temps sur la durée car j’ai une idée précise de ce que je veux porter 🙂 mes quelques pièces neuves ne sont pas très « éthiques » par contre, faute de moyens e aussi parce que les styles ne correspondent pas à mes goûts je suis plus « rock » que naturelle. Par contre je voudrais en savoir plus sur la qualité et vais quand meme jeter un cup d’oeil sur les liens, car il est devenu quasiment impossible même en y mettant le prix, de trouver des pièces bien coupées et des tissus et mailles corrects, je les trouve trop fins, trop mous et trop larges…. le seul gros pull à la hauteur que je possède est un naf naf des années 80 trouvé chez emmaus, par chance son style me va 🙂
    le blog a l’air très bien fait, je pense m’en inspirer en fonction de mes finances !

  • Reply Red 10 janvier 2018 at 17:27

    Et merci pour cette vraie démarche éthique qui ne se contente pas d' »empreinte carbone » et se soucie aussi des animaux, ça fait toujours plaisir de voire des personnes qui ne sont pas hypocrites !

    • Reply Manon 19 février 2018 at 12:31

      Merci, oui on ne peut pas parler de laine sans évoquer ces sujets!

    • Reply Manon 3 mars 2018 at 10:12

      Merci pour ton gentil mot 🙂

  • Reply MTBI 12 janvier 2018 at 10:59

    Bonjour, merci pour cet article, votre site est ma petite bible de la mode éthique! J’aurais aimé savoir si vous aviez un avis sur la marque Hircus qui a l’air de faire des pulls en cachemire plutôt éthiques et responsables. Merci d’avance

    • Reply Manon 3 mars 2018 at 09:35

      Bonjour ! Hircus a en soi une démarche qui se veut éthique et respectueuse, le problème c’est que le cachemire n’est pas une matières top pour l’environnement, à part s’il provient d’une filière certifiée. En effet, la croissance mondiale de la demande en cachemire a conduit à une désertification des terres en Mongolie notamment (les chèvres arrachent les racines de l’herbe quand elles broutent). Personnellement je préfère éviter, tu peux sinon te tourner vers du vintage.

  • Reply enicupac 28 février 2018 at 15:05

    Twothirds! Marque basée à Barcelone, sur le principe de la slow fashion (les vêteents sont en pre-order et ils fabriquent juste ce dont il y a besoin!).

    • Reply Manon 3 mars 2018 at 09:15

      Oui j’aime bien cette marque, je vais l’ajouter !

    • Reply Lucie 3 octobre 2018 at 10:53

      En plus ils utilisent seulement de la laine certifiée museling-free !

  • Reply helene 28 juin 2018 at 08:03

    Bonjour,
    Merci pour cet article très bien fait et très instructif!!!
    je me pose néanmoins une question par rapport à ekyog(dont je suis fan):le consommateur des garanties sur la façon dont leurs laines sont produites(conditions d’élevage,respect de l animal,absence de pratiques cruelles?etc….).En tous cas,ce n’est pas indiqué sur leur site..
    Merci pour votre réponse

  • Reply Morgane 11 octobre 2018 at 17:36

    Merci beaucoup pour cet article !

  • Reply Aurore 16 décembre 2018 at 21:20

    Merci pour cet article et pour ton engagement dans le rayonnement de la mode éthique, ayant voyagé plusieurs fois au Bangladesh, c’est un sujet auquel je suis très sensible.
    J’ai un bb de 3 mois pour lequel j’ai découvert les bénéfices des habits en laine à travers le blog Minuscule Infini, cependant même si la plupart des marques citées sont certifiées, pas facile de savoir si toute la chaîne répond aux critères de qualité éthique ; ça pourrait être l’objet d’un prochain article si le coeur t’en dit (gros coup de coeur pour les marques Cosilana et Engel pour ma baby) 😉
    Au plaisir de lire un prochain article

    • Reply Manon 17 décembre 2018 at 21:48

      Bonjour, oui c’est la difficulté ! Tu peux te fier par exemple au label GOTS qui est plutôt sûr. Je travaille sur un annuaire spécial baby mais ça me prend beaucoup de temps, j’ai hâte de le finaliser 🙂

  • Reply alicethalius 16 décembre 2018 at 22:24

    Merci pour cet article ! Il y en a pour tous les goûts pour les budgets ! Je suis ravie de voir des marques 100% véganes (même si elles sont encore un peu hors budget pour moi généralement, mais ça vaut le coup d’économiser pour acheter un bon pull végane). Bonne journée.

    • Reply Manon 17 décembre 2018 at 21:46

      Merci beaucoup 🙂 Oui les pièces sont souvent chères mais en économisant ou en profitant de petites soldes c’est parfois possible, il faut faire comme on peut 🙂

  • Reply Jenni 17 décembre 2018 at 08:31

    Il est super ton article, merci!

    • Reply Manon 17 décembre 2018 at 21:46

      Merci beaucoup !

  • Reply Elena sans H 17 décembre 2018 at 09:32

    Comme d’hab, chère Manonita, un article bien documenté, de très bonne qualité !
    Le cachemire, ça faisait un moment que j’avais de gros doutes dessus… Là clairement, y’en a plus.
    La laine, j’avoue que je n’étais pas suffisamment consciente de cela.
    Et l’alpaga, c’est vraiment une fibre que j’adore ! Dans tous les cas, j’achète soit en seconde main, soit auprès d’une marque éthique.
    J’avais découvert Howlin à Londres. Un vrai coup de coeur pour la qualité des produits. Quant à Blune… j’adore : de la couleur, de la douceur.
    Bref, bravo pour ton beau travail!

    • Reply Manon 17 décembre 2018 at 21:49

      Merci chère Elena 🙂 Oui j’adore aussi en plus c’est une fibre super chaude ! Howlin j’adore leurs couleurs… Merci encore 😉

  • Reply Suzanne 19 décembre 2018 at 06:59

    merci beaucoup pour cet article très bien documenté. je sais où trouver « mon pull chaud »! J’avais entendu parler du scandale écologique engendré par la production de cachemire il y a des années déjà, quand le cachemire a commencé à se « démocratiser »; du coup, je n’en ai jamais acheté. Je savais aussi pour le mérinos… C’est tellement indigne le traitement qu’on réserve aux animaux… Merci de réveiller les consciences!

  • Reply Natacha 19 décembre 2018 at 18:42

    Merci pour cet article! Il y a la marque HIRCUS qui me semble est une bonne réponse au problème du cachemire à un prix raisonnable. Perso j’aime leur démarche (et espère qu’elle est réelle!)

  • Reply GERALDINE 21 décembre 2018 at 17:00

    Bonjour Manon, Merci pour ton article (toujours aussi intéressant de te lire).
    J’ai acheté un pull de la marque Cocco Bello (made in italy) sur un marché. Il est composé de Mohair, polyamide et acrylique. Est-ce que tu as des détails sur les pulls de cette marque ? Leur fabrication, l’origine des matières… Merci beaucoup pour ton aide.

    • Reply Manon 22 décembre 2018 at 13:14

      Bonjour, je suis désolée je ne connais pas cette marque :/

  • Reply Diel Vandwalle 7 janvier 2019 at 12:48

    Grand merci pour la richesse et le sérieux de vos renseignements. Je suis un septuagénaire, sensible à la beauté des choses, à l’équilibre dans ce monde. Même s’ils sont rares, les pulls pour homme sont magnifiques, de meilleure qualité (plus vivants je dirai?) que ceux que je trouvais au même prix dans les marques de luxe.
    Bonne continuation!

  • Reply Lisa 9 janvier 2019 at 15:08

    Bonjour Manon,
    merci pour votre blog, dont la démarche est fort louable et la documentation joyeuse!
    N’auriez-vous pas oublié cet incontournable du Fait en France : Armorlux
    Bonne continuation,

  • Reply Pluma Pavonis 22 janvier 2019 at 06:08

    Bonjour et merci pour cet article quie fait découvrir ton blog. Je connaissais celui d’Antigone xxi qui m’avait fait l’effet d’une douche froide. Tu détailles fort bien, on peut sélectionner selon nos critères. J’ai entendu parler sur un autre blog de la marque Boden comme éthique : tu en penses quoi?
    Merci de ta réponse

  • Reply Emma 31 janvier 2019 at 14:30

    Eh bien, je n’aurais pas imaginé tout ça en achetant un pull. Je suis contente d’avoir lu votre article ! Ça me fait penser qu’il n’y a pas longtemps, je suis tombée sur un post qui traite quasiment du même sujet sur la page Facebook de Sofinco https://www.facebook.com/SofincoCredit/ . En tout cas, c’est sûr que je ferai plus attention avant d’acheter des vêtements dorénavant !

  • Reply Anne-Françoise Streel 23 novembre 2019 at 07:47

    Grâce à vos avis éclairés, j’ai découvert la marque José et commandé un pull en alpaga sur leur site. Un service top et un parcours client sans faute. J’ai dû m’habituer au contact de la laine pure sur ma peau, après toutes ces années à baigner dans le synthétique ou la micro-fibre. Mais après 1 ou 2 lavages à l’eau vinaigrée, c’est adopté et j’adore sa matière qui régule la temperature du corps comme un thermostat externe 🙂 Sachant les conditions dans lesquelles il est fabriqué, je le porte avec beaucoup de fierté. Un tout grand merci pour votre blog et vos recherches minutieuses pour arriver à un inventaire aussi complet et détaillé !

    • Reply Manon 6 décembre 2019 at 23:15

      Bonjour, un grand merci pour votre gentil message et pour votre retour précieux, cela me touche beaucoup !

  • Reply marie-caroline Rey 13 mars 2020 at 21:49

    Bonjour Manon, cet article de référence est excellent, je partage dans un article actuellement sur le site français de l’influence Y.B paris, félicitations pour le travail de recherche, on a besoin de ça…c’est pointu…je le met en lien dans mon article…:)

  • Reply Léa 25 mai 2020 at 20:33

    Bonjour Manon, merci pour votre article. Si ça vous interesse je viens de découvrir un producteur de laine transparent sur son fonctionnement : mohairdupastel.com. Respect des animaux et de l’environnement, pulls faits main…

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