Comment se constituer une garde-robe éthique et pas chère

1 novembre 2015

Je vous propose sur le blog des sélections shopping. J’essaie de trouver quelques pièces pour les « petits » budgets mais soyons clairs : je galère. La plupart des vêtements éthiques sont chers, voire très chers, c’est un fait. Même si techniquement ce sont les vêtements de la fast fashion qui sont à un prix anormalement bas…

J’ai moi-même un budget serré, et pourtant, ce sont dorénavant les petits prix qui me font fuir. Même si bien entendu, un prix élevé ne garantit pas la qualité : il n’y a qu’à lire sur le net les déboires de filles avec leurs vêtements Maje, Bel Air, Sandro, Les Petites ou encore Zadig et Voltaire.

Néanmoins, malgré mes moyens limités, j’arrive, peu à peu, à consommer de manière plus responsable. Mon but n’est pas de transformer en quelques semaines ma garde-robe en un temple de la mode éthique. Impossible financièrement, mais surtout contreproductif : rien ne sert de se débarrasser de votre robe Zara que vous mettez souvent, et qui a prouvé sa bonne qualité (c’est rare, mais ça existe). Alors si vous souhaitez amorcer cette phase de transition, voici quelques astuces, certes pas révolutionnaires, mais qui peuvent vous aider !

 

Se concentrer sur les basiques ou les grosses pièces

Tout simplement parce que ce sont les produits dont on se lasse le moins. Pour les grosses pièces, je citerai le manteau, le gros pull, la veste, le sac. Par exemple, j’ai « seulement » trois sacs à main dans mon placard : un Nat & Nin noir qui doit avoir 6 ou 7 ans (trouvé en soldes à 80€ aux Galeries…), un autre Nat & Nin, couleur camel, qu’on m’a offert il y a deux ans, et un sac Matt & Nat bleu marine, équitable cette fois, acheté cet été. Côté basique, ce serait pour moi le débardeur en lin, le T-shirt en coton blanc et les sous-vêtements.

 

Avoir un œil sur les soldes

Oui, même les marques éthiques font des soldes. Je me suis fait une petite liste de mes préférées. Je les suis sur Instagram ou Facebook et je me suis abonnée à leurs newsletters pour être au courant des promos et ventes privées. Il est rare qu’elles vont jusqu’à brader leurs prix, car justement, le prix est « juste » à la base. À savoir : Ekyog organise des soldes et des ventes privées, tout comme Blune. Vous pourrez aussi voir régulièrement des réductions chez People Tree, la « Green room » d’Asos et le site des Petits Frenchies.

 

Acheter vintage

Les vêtements trouvés dans les fripes ou les vide-dressing ne sont souvent pas « éthiques », et pourtant : prolonger la durée de vie d’un vêtement est une démarche totalement écolo. Au lieu d’acheter un pull neuf, vous allez réutiliser de la matière déjà produite. Vous pouvez même tomber sur de petites pépites ! Je regarde essentiellement les sites VidedressingVestiairecollective, Vinted et Micolet.

 

Repérer les collections « conscious » de la fast fashion

Attention, je ne parle pas d’acheter un legging en coton bio à 5,90€ chez Forever21. Tout simplement parce qu’il y a de fortes chances qu’il ait été fabriqué par un enfant… Je vous conseille plutôt la gamme Conscious d’H&M, la ligne Reclaim de Topshop, et surtout la « Green room » d’Asos. Vous trouverez souvent ces collections au fin fond du magasin, mais ça vaut parfois le coup d’y jeter un oeil, si vous avez besoin d’un basique pas cher. Je vous conseille aussi de traquer le made in Portugal chez Zara.

 

Éviter les tentations

Pour cela, un geste radical (âmes sensibles s’abstenir) : se désabonner de toutes les newsletters et autres invitations aux ventes privées. Bref, de tout ce qui nous incite quotidiennement à consommer, encore et encore. Cet effort doit dans l’idéal se traduire dans la réalité. De mon côté, j’essaie de ne plus m’aventurer chez Zara, Mango, Kookaï, Naf Naf, &Other Stories… Mais aussi dans les magasins plus haut de gamme où le prix élevé ne s’accompagne pas d’une démarche responsable, comme Comptoir des Cotonniers et American Vintage.

Allez j’avoue : il m’arrive encore de faire un tour, ni vu ni connu, chez Zara. Deux issues sont possibles. Soit je ressors la mine satisfaite, après avoir tâté en soupirant, une fois encore, l’étalage de polyester et d’acrylique qui compose l’essentiel de la 40e nouvelle collection de l’année. Soit, pas de chance, j’ai trouvé la robe de mes rêves. Et là, tout est une question de volonté. Bien souvent, quelques heures après je n’y pense plus. Si jamais cela me hante (ce sens de la mesure, toujours), je passe à la phase suivante…

 

Répondre à trois questions

Pour savoir si vous allez faire un achat responsable, demandez-vous :

Est-ce que j’ai dans ma garde-robe des vêtements à mettre avec ?

Est-ce que ce vêtement va bien à ma morphologie ?

Est-ce que j’aurais l’occasion de le mettre souvent ? A ce sujet j’aime bien la méthode de Livia Firth, épouse de Colin Firth mais surtout nouvelle égérie de la sustainable fashion. C’est simple : elle achète seulement des vêtements qu’elle porterait au moins 30 fois. Ça ne semble pas beaucoup comme ça mais quand on pense au nombre de pièces qu’on n’a mises qu’une fois, et qui dorment depuis dans notre placard, ça fait réfléchir. Il y a deux semaines, un hashtag, #30wears, a même été lancé pour inciter la nouvelle génération de consommatrices à poster en photo sur Instagram 30 manières de porter une pièce de leur garde-robe.

 

Le « nobuy » : opter pour la qualité plutôt que la quantité

Je ne vous cache pas que le « no buy », c’est un peu la technique que j’utilise au quotidien, et elle est plutôt efficace 😉 Plus sérieusement, il ne s’agit pas de boycotter les boutiques. L’idée est d’étaler au maximum ses achats : économiser pour s’offrir une belle pièce de temps en temps, tous les 2 mois par exemple. Personnellement, j’ai l’habitude, en début de saison, de faire un repérage sur internet et une petite liste de mes envies et besoins. Avoir une liste écrite fait que j’ai envie de m’y tenir. C’est comme avec une liste de courses : on a moins tendance à s’éparpiller. Bon, on n’est jamais à l’abri d’aller choper la tablette de chocolat qui n’était pas prévue au programme… Et encore heureux.

 

Et vous, avez-vous commencé à changer vos habitudes ? Avez-vous d’autres conseils pour amorcer la transition vers une garde-robe plus responsable ?

 

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37 Comments

  • Reply Lucie MdHdA 2 novembre 2015 at 10:59

    Merci pour cet article et plus généralement pour ton blog que je viens de découvrir. Cela fait plusieurs mois que je ne veux plus acheter de vêtements qui ne soient pas éthiques, résultat je n’achète plus rien, ce qui est parfois un peu frustrant. Je vais fouiller avec plaisir dans tes archives pour découvrir tes conseils. 🙂

    • Reply Manon 2 novembre 2015 at 13:39

      Merci Lucie ! Je comprends cette frustration de ne pas savoir où s’habiller quand on a envie de consommer différemment, je suis passée par là aussi;-) J’espère que mes articles t’aideront à trouver de jolies marques éthiques. Bonne découverte !

  • Reply camille 2 novembre 2015 at 11:34

    Nat et Nin c’est une marque éthique ? C’est une vraie question hein, je pensais que c’était fait en Chine..

    • Reply Manon 2 novembre 2015 at 13:34

      Salut Camille, en effet on ne peut pas dire que Nat & Nin soit une marque éthique, mais disons qu’elle s’en sort pas si mal (j’ai acheté mon premier sac de la marque il y a 8 ans, j’avoue que je n’étais pas forcément encore très attentive à la provenance. Et mon 2e c’était un cadeau, alors :-)). J’avais contacté Nat & Nin en juin dernier pour avoir des infos sur la fabrication, voici leur réponse :
      « Nous avons toujours notre atelier à Paris dans le 10ème arrondissement, où sont fabriqués une dizaine de modèles ainsi que nos ceintures. Le reste de la collection est fabriqué dans notre propre structure en Asie (nous ne sous-traitons pas). Enfin, tous nos cuirs proviennent d’Italie. Nous utilisons des cuirs et des teintures naturels, qui n’ont subi aucun traitement chimique. Cette fabrication faite dans le total respect de l’environnement et des peaux garantit un cuir authentique et non allergène, au toucher souple, agréable et délicat. »
      Une réponse un peu bateau… Le problème, c’est d’abord au niveau écologique : le fait qu’ils produisent très loin et donc la pollution due au transport. Mais il existe de bonnes usines en Chine, contrôlées etc. Le problème c’est surtout qu’il n’y ait aucune transparence sur les conditions de production, la sécurité, les salaires, les droits syndicaux… Je n’achète plus de Nat & Nin, depuis quelques temps je me tourne surtout vers la marque Matt & Nat, super belle et à la démarche hyper intéressante pour le coup !

      • Reply The MarSienne 4 novembre 2015 at 13:41

        J’ai acheté mon premier sac Matt & Nat il y a deux semaines mais j’ai été déçu de voir qu’a l’intérieur du sac il y avait une étiquette « Made in China ». Après, cela reste une belle marque avec une démarche végane.

        • Reply Manon 4 novembre 2015 at 14:36

          Et oui, Matt & Nat produit en Chine. C’est dommage que ce soit produit aussi loin, mais la marque est assez transparente sur le sujet : elle assure visiter ses usines régulièrement, entretenir de solides relations avec les propriétaires… Un de leur usine est régie par une norme qui garantit de bonnes conditions de travail. Mais c’est sûr qu’il faudrait que leurs autres usines aient cette même démarche. Difficile de vérifier leurs infos, mais voilà, les marques parfaites sont rares malheureusement :-/

          • Camille 9 novembre 2015 at 14:17

            Merci pour ta réponse ! C’est bien ce qui me semblait. Je suis d’accord que plus de clarté sur la provenance de leurs sacs me donnerait sans doute envie d’acheter leurs produits. Si il n’y a pas de sous traitance, il faudrait qu’ils mettent en avant des labels etc pour rassurer le consommateur sur les conditions de travail (parce que le coup des contrôles, on sait ce que ça donne…). Merci de la découverte Matt and Nat 🙂

          • Manon 9 novembre 2015 at 16:18

            Exactement, pour les labels j’approuve totalement, c’est la meilleure solution. Je t’en prie, à bientôt !

  • Reply Sissi 2 novembre 2015 at 12:13

    Merci pour ces conseils ! C’est vrai que les marques éthiques sont chères…

    Je voulais rajouter à ta liste : faire ses vêtements soi-même !

    J’admire les filles qui cousent elles-même leurs vêtements, ce dont je suis incapable….
    Par contre je me suis remise au tricot. Le rapport au vêtement home made est complètement différent. On peut choisir un matériau éthique (par exemple de la laine bio produite en France) et comme on sait le temps et l’investissement qu’il nous a coûté, on ne le jette pas après une saison mais on le chouchoute, on l’entretient et on le fait durer.
    Depuis quelques années les blogs de couture et tricot fleurissent sur le web, sans compter tous les tutos et vidéos de techniques et de conseils. C’est une mine ! De quoi se donner de l’audace pour se lancer. Pour la couture, je franchirai le pas sans doute un jour…

    • Reply Manon 2 novembre 2015 at 13:53

      Complètement d’accord, merci pour cet ajout ! Le tricot revient en force, c’est sûr ! Comme tu le dis le fait-main permet d’avoir un lien avec son vêtement confectionné avec amour (et aussi beaucoup de patience) ! J’en parlais d’ailleurs dans l’article « C’est quoi la mode durable », avec l’exemple des patrons de Lisa Gachet de Make my Lemonade. Mais j’avoue aussi que je me sens incapable de coudre un vêtement… Par contre je rêve depuis des mois de faire du tissage, je craque complètement pour les jolies créations de Jesus sauvage par exemple.

      • Reply Lucie MdHdA 2 novembre 2015 at 15:49

        Oh mais si, il faut oser la couture, ce n’est pas si compliqué ! Je fais de la couture depuis 6 ans, j’ai commencé en tâtonnant, mais la pratique fait faire des progrès très vite. Il ne faut vraiment pas avoir peur de se lancer ! 🙂
        Je propose quelques modestes tutos sur mon blog pour les débutant(e)s, et on en trouve plein sur Internet. Pour avoir testé un patron de Make my Lemonade (celui de la combi-short) je l’ai trouvé vraiment super bien conçu et bien coupé. En plus les patrons de Lisa sont accompagnés d’une vidéo donc ça me paraît vraiment idéal pour se lancer.
        Le seul problème du cousu main (et que je rencontre vraiment en ce moment), c’est la provenance des matières premières. Je trouve ça vraiment compliqué de savoir d’où viennent les tissus et dans quelles conditions ils sont produits. C’est un aspect, je pense, qui n’est pas à négliger.

        • Reply Meg 3 novembre 2015 at 11:32

          Tout à fait d’accord ! La couture au début c’est un peu aléatoire, on peut se retrouver avec un bras plus serré que l’autre ou une jupe asymétrique alors qu’à la base, elle était droite mais c’est tellement gratifiant de porter un vêtement que l’on a fait ! Idem pour le tricot, parfois on rate une maille et du coup notre pull a un petit défaut qui nous aurait fait bondir en magasin mais qui là, devient presque attachant 😉
          Et je rejoins Lucie à 100%, le plus difficile, c’est de trouver du matières premières « respectables ».

        • Reply Manon 3 novembre 2015 at 11:48

          Ah tiens, je ne savais pas que les patrons de Lisa étaient accompagnés d’une vidéo, c’est bon à savoir ! Aaah oui pour les matières premières, c’est un sujet hyper complexe, d’ailleurs les marques qui communiquent sur leurs conditions de travail éthiques ne parlent pas toujours de la fabrication des tissus !

  • Reply Allie 2 novembre 2015 at 19:37

    Bonjour,
    Je viens de découvrir ton blog grâce à cet article et par curiosité, j’ai été faire un tour sur les différents sites des marques que tu cites. J’ai adoré les vêtements de « Blune » mais j’ai une petite question : rien sur leur site n’indique qu’il s’agisse d’une marque « éthique », pourquoi l’avoir intégrée à cet article ? J’ai vu du « made in Portugal » mais aucune indication sur la provenance des matières premières, sur les conditions de travail etc.
    Quoiqu’il en soit, j’ai beaucoup aimé ton article propose des pistes très intéressantes !
    Allie

    • Reply Manon 11 novembre 2015 at 12:49

      Salut Allie, merci pour ton message, j’ai tardé à te répondre, désolée ! En fait, Blune est la seule marque que j’ai hésité à mettre dans l’annuaire, car elle n’est pas assez transparente sur les critères que tu cites. Finalement je l’ai mise car elle fabrique au Portugal mais aussi en France. J’ai contacté entretemps Blune, pour leur poser la question des matières premières et des conditions de travail. Ils ne m’ont toujours pas répondu. Affaire à suivre…

      • Reply Manon 24 novembre 2015 at 19:05

        Salut Allie, j’ai enfin eu la réponse de Blune : leurs produits sont pour la plupart fabriqués au Portugal, dans des usines soumises aux réglementations Oekotex. La marque utilise également beaucoup de premières matières françaises. Pas mal !

  • Reply Aurelia 3 novembre 2015 at 18:42

    Merci pour cet article et également pour ton blog qui donne quelques pistes pour s’habiller de façon plus responsable !
    Par contre, je suis étonnée que tu recommandes la collection Conscious d’H&M car des étiquettes apparaissent dans le reportage d’Arte « La mode à mort » qui a été diffusé récemment… On voit ces étiquettes dans des usines qui sont loin d’être éthiques ! Si tu as d’autres infos je suis preneuse 🙂

    • Reply Manon 3 novembre 2015 at 22:42

      Merci Aurélia ! Ah la la, tu touches un point sensible. J’ai beaucoup hésité avant de publier ce paragraphe sur les collections « conscious ». Parce qu’H&M n’a que très peu changé ses méthodes de production, comme le montrait le reportage que tu cites. Parce qu’il s’agit souvent de greenwashing. Mais je me suis dit que si on a l’habitude d’aller chez H&M et Topshop, faire un premier pas vers ces collections est un début (et un signal pour les marques). Si on a absolument besoin d’un T-shirt blanc, là tout de suite, mais qu’on n’a pas 40 € à mettre dedans, on peut « limiter les dégâts » en préférant un produit en matière recyclée, coton bio ou lyocell de la collection « conscious » plutôt que celui de l’étagère d’à-côté. Mais j’ai vraiment hâte d’écrire un article sur H&M pour parler de tout ça !

      • Reply Aurelia 5 novembre 2015 at 19:42

        Tu as raison, c’est déjà un premier pas qui peut inciter les marques et les consommateurs à changer leurs comportements ! J’avoue que j’ai quand même été un peu déçue de voir leur usine même si je me doutais bien qu’à ce prix-là ça il y avait forcément des points négatifs…
        J’aime beaucoup ta rubrique « annuaire slow fashion » car c’est assez chronophage de chercher des infos fiables sur les marques. Peut-être pourrais-tu mettre des étoiles (ou autre) en fonction de l’engagement des marques ? et/ou signaler par un code couleur en quoi la marque est responsable (tissus écologiques, conditions de travail, fabrication européenne, vegan, etc.) ?
        J’attends avec impatience le prochain article 😉

        • Reply Manon 5 novembre 2015 at 22:44

          Contente que la rubrique te plaise ! J’ai justement prévu de l’enrichir avec des images et des infos plus précises 🙂 À bientôt !

  • Reply Magda 9 novembre 2015 at 01:42

    Merci pour cet article, je découvre le blog aujourd’hui et je vais le suivre dorénavant!

    • Reply Manon 9 novembre 2015 at 16:20

      Merci beaucoup ! A bientôt alors 🙂

  • Reply camille 17 novembre 2015 at 09:36

    Bonjour, et merci pour ton blog, je le découvre aujourd’hui et trouve tout un tas de renseignements bien utiles 😉
    Connais-tu la marque Amaboomi, qui travaille à partir de bouteilles plastiques recyclés ? leur engagement écologique est fort, mais que penses-tu de la qualité des produits ?

    • Reply Manon 17 novembre 2015 at 15:20

      Bonjour Camille, merci pour ton message encourageant 🙂 je ne connaissais pas la marque Amaboomi, je viens de faire un tour sur leur site, merci pour la découverte ! Du coup pour la qualité je ne sais pas

  • Reply palmaccio 16 janvier 2016 at 12:39

    J’ai hâte que ce genre de réflexions se propagent… pour info; le coût horaire d’un salarié en France est de 9 euros tout compris pour un smic;Par exemple pour une bonne couturière il faut 3 heures pour couper,monter une robe, la repasser. A cela s’ajoute le coût de la matière.
    Il faut une marge minimum de 2,5 pour qu’une entreprise soit rentable.
    Donc tout ne peut pas atterrir à 50 euros..
    Autre conseil: acheter vinage et faire ajuster par une couturière!!!!

  • Reply Coral song 12 mars 2016 at 11:22

    Bonjour, merci pour toutes ces informations!
    (Je n’ai jamais compris comment beaucoup de monde ne se pose aucune question, meme en sachant certaines conditions de travail, d’elevage…)

    j’ai une question: je cherche des basiques, des t shirts manches longues pour femme les plus corrects possibles, d’un point de vue éthique et environnemental. J’ai l’impression qu’il faut toujours choisir ou l’un, ou l’autre, mais pas les 2. Je regarde, fais les friperies mais bon, pour un t shirt, c’est presque un maillot de corps: plus difficile d’en trouver des neufs.
    Vous présentez de belles pièces, mais que mettre SOUS ces belles pièces en hiver ou demi saison? Ou est le casual éthique, ce qui fait tant vendre chez Uniqlo par ex avec leurs basiques? Merci d’avance 🙂

    • Reply Manon 12 mars 2016 at 21:52

      Bonjour, bonne question, pas facile de trouver des basiques éthiques ! Voici les marques que je connais pour le moment :
      – Stanley & Stella (bonnes conditions de travail certifiées et matières écolos)
      – American Apparel (fabriqué aux États-Unis)
      – Alternative Apparel (bonnes conditions de travail certifiées et majorité de matières écolos)
      – Majestic filatures (fabriqué en Europe, mais pas assez de transparence sur les conditions de travail)
      En espérant t’avoir aidée 🙂

  • Reply Coral Song 13 mars 2016 at 16:28

    Merciiiii 🙂 et merci pour la rapidité de ta réponse. Je vais pouvoir zieuter tout ça.

    *câlin virtuel* *même si on ne se connaît pas*
    *ça fait toujours plaisir* 😀

    • Reply Manon 14 mars 2016 at 10:59

      Ahah merci *meilleur commentaire EVER* moi aussi câlin virtuel pour toi 😀

  • Reply Nydia 7 avril 2016 at 14:53

    Alors là, bravo pour ton blog! J’ai vu quelques blogs qui parlaient de la mode éthique mais j’ai vraiment accrocher au tien. Les articles sont simples et concis et tu comprends la difficulté d’acheter éthique quand on a un budget serré (je suis étudiante) ! Je me suis moi aussi mis à la mode éthique il y a quelques mois. J’achète beaucoup moins et je fais beaucoup plus attention à la qualité et à la provenance des vêtements avant d’acheter. Concernant les tentations, quelques fois c’est dur quand même . Je suis allée chez Zara cette semaine et j’ai eu un coup de cœur sur une robe que je n’arrive pas à vraiment trouver ailleurs, dans le style que je souhaite. J’hésite vraiment entre l’acheter ou pas: Zara n’est pas écologique mais après, je suis sûr de le porter plus de 30 fois #30wears. J’hésite trooop :’)

    • Reply Manon 7 avril 2016 at 18:23

      Merci beaucoup pour ton message qui me fait super plaisir ! Pour la robe Zara je comprends ton dilemme. Je ne veux pas te pousser à l’achat chez Zara 😉 mais je pense que tu peux craquer vu que tu es sûre de la porter souvent et que tu ne trouves pas son équivalent « éthique » 🙂

  • Reply Vegchou 28 septembre 2016 at 06:06

    Bonjour 🙂

    Je me demandais si tu avais une idée des marques/magasins abordables « presque éthique ».
    Aujourd’hui je me retrouve à devoir renouveler toutes mes paires de chaussures (baskets, escarpins, bottines, derbies) en même temps car elles sont toutes arrivées au bout de leur vie (trous, semelles qui se décollent que j’ai fait recoller X fois, abîmées…). Seulement je n’ai absolument pas les moyens de m’acheter tout ça des marques que tu cites. Aurais-tu connaissance d’une alternative combinant le pas cher et le pas trop trop mauvais éthiquement parlant ?
    Je te remercie et merci pour ton blog très utile !!! 🙂

    • Reply Manon 28 septembre 2016 at 10:05

      Coucou, merci pour ton message ! Alors je te conseillerais d’aller voir du côté de marques « mainstream » qui font fabriquer certains modèles en France : Bocage, San Marina, La Halle… Tu as aussi Minelli et Mellow Yellow qui font parfois produire en Espagne. Ce n’est pas forcément donné mais ces marques font des soldes assez intéressantes. Je te conseille le site de Sarenza car ils mettent souvent le pays de fabrication de leurs chaussures et tu peux privilégier des pays comme l’Espagne, le Portugal, l’Italie…

  • Reply Kikiii 5 mars 2018 at 20:24

    Coucou, merci pour ton message ! Alors je te conseillerais d’aller voir du côté de marques 

  • Reply Picot Judith 11 mai 2018 at 21:56

    Bonjour,
    Malheureusement, H&M reste une société dont certaine de leur usines se trouvent au Cambodge, où leur ouvriers sont sous alimentés, ou continue le travail des enfants. H&M s’en dédouane en accusant le gouvernement Cambodgien et sa politique sur les Salaires (sources : ethique-sur-etiquette.org) et c’est valable pour toute les marque leur appartenant : Monki, COS ,Weekday, Cheap Monday… :/

  • Reply Interview avec Manon de Happy New Green - Bloomers.eco 7 juin 2018 at 08:26

    […] Manon : Je conseillerais de privilégier les basiques, afin de pouvoir porter une plus grande partie de sa garde-robe, mais aussi jeter un coup d’oeil sur les soldes et acheter vintage pour compenser le prix de certaines pièces éthiques. Et puis lors de l’achat, se demander si on a dans sa penderie des vêtements à mettre avec, si le vêtement va bien à sa morphologie, et si on aura l’occasion de le mettre souvent. J’ai d’ailleurs publié des conseils pour une garde-robe éthique et pas chère sur le blog, ici ! […]

  • Reply Clotilde 12 février 2019 at 00:52

    Merci pour cette article, il fait vraiment réfléchir ! (version éthique ou version minimaliste, qui peuvent bien sûr se recouper !).
    J’aurai envie de rajouter une question pour les achats raisonnés : Ce vêtement est-il HYPER confortable ? Car quand ce n’est pas le cas, le vêtement coupable se retrouve bien souvent au placard (il ne sortira pas 30 fois en tout cas !!!). En gardant à l’esprit que le confort doit être physique, et psychologique ! (qui n’a jamais remisé un vêtement trop moulant ou trop décolleté ?).
    Bon perso, j’ai un problème, c’est que j’ai un temps d’adaptation morphologique et stylistique… Lorsque je change de style ou de coupe, je ne sais pas d’avance si je vais me « faire » à cette nouveauté… et le vêtement peut traîner 6 mois dans mon armoire jusqu’à ce que je décide de le porter tous les jours (ou pas)… compliqué ! Et je suppose que c’est pire en faisant ses achats sur internet… tu fais beaucoup de retours ?
    Merci en tout cas !

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