Fibres naturelles, chimiques, artificielles, synthétiques… Compliqué de se retrouver dans la jungle des matières textiles ! Je me suis dit que ce serait peut-être sympa de faire un résumé des principales choses à savoir pour mieux choisir ses vêtements. Je vous présente d’abord la différence entre les différentes fibres, puis je vous parle de celles à privilégier ou à éviter, dans la mesure du possible.
Pour commencer, petit point sur les différentes familles de matières. Il y a deux types de fibres : les fibres naturelles et les fibres chimiques.
Les fibres naturelles sont produites à partir de plantes ou d’animaux : elles sont d’origine végétale (coton, lin) ou animale (cuir, laine). Elles représentent un peu plus d’un tiers des matériaux produits.
Les fibres chimiques, qui composent les deux tiers restants, sont soit artificielles, soit synthétiques. Les fibres artificielles sont produites par un processus chimique, qui consiste, en gros, à dissoudre l’élément de nature végétale (cellulose de bois, plante) dans un solvant (de la soude caustique surtout) puis de transformer cette solution, en la plongeant dans un bain d’acide (miam). Les fibres synthétiques proviennent quant à elles pour la plupart d’hydrocarbures (re-miam).
J’ai fait un tableau pour que ce soit plus concret.
Alors, on doit privilégier les fibres naturelles, et oublier les fibres chimiques ? En fait, c’est un peu plus compliqué que ça. Dans chaque catégorie, il y a des plus et des moins. Les fibres naturelles sont toutes biodégradables, et la plupart sont recyclables (comme le coton). Mais elles sont souvent très gourmandes en eau. Parmi la liste du tableau, les plus consommatrices sont le coton, le lin et le cuir. Autre bémol : le coton traditionnel, encore lui. Un T-shirt en coton non bio, c’est 2650 L d’eau mais aussi 150 g de pesticides. Ces derniers s’infiltrent dans l’eau, créent une surface de sel qui rend les terrains inutilisables, et contribuent aux maladies chroniques. Les procédés de teinture s’accompagnent de l’utilisation de métaux lourds comme le plomb, provoquant des intoxications qui font 20 000 morts chaque année. La récolte des fleurs de coton se fait là aussi souvent dans des conditions inhumaines, alors que les principaux producteurs de coton sont les pays d’Asie du Sud-Est (Chine et Inde).
Du côté des fibres chimiques, leur fabrication se fait souvent avec de nombreux substances chimiques, dont les PFCs, cancérigènes. Autre chose : certaines fibres artificielles sont d’origine végétale, on pourrait donc s’attendre à ce qu’elles soient écolos. Mais pour certaines, le processus est surtout très chimique. Prenons l’exemple du bambou, qui n’a a priori rien à se reprocher. Et bien la plupart du temps, la fibre de bambou est fabriquée à partir de la cellulose extraite de la plante, avec les transformations chimiques qui vont avec. On obtient de la viscose de bambou, loin, très loin de la fibre de bambou naturel, produite dans le respect de l’environnement, qui reste rare et donc chère.
Mais il y a une fibre artificielle totalement inoffensive : le lyocell. Il s’agit de pulpe d’eucalyptus, produite en circuit quasi-fermé. La dissolution du bois se fait dans un solvant organique recyclable et le bois utilisé vient d’exploitations forestières labellisées PEFC (Programme pour le soutien de la certification des forêts) ou FSC (Conseil pour la gestion des forêts). Le lyocell est biodégradable, et sa production a besoin de beaucoup moins d’eau que celle du coton non bio. Inoffensive, je vous disais.
Alors, finalement, quelles matières choisir ?
Le lin
C’est une des fibres les plus écologiques. Sa culture nécessite peu d’engrais, a un taux de rendement élevé (supérieur à celui du coton notamment). Autre bon point : il peut être produit localement. La France est le premier producteur mondial, suivi par l’Europe de l’Est (Pays-Bas, Belgique, Irlande et Italie).
Le lyocell (ou tencel)
Pour toutes ses qualités eco-friendly décrites plus haut : utilisation d’un solvant organique recyclable, exploitations forestières labellisées, utilisation de moins d’eau que le coton…
Le chanvre
On est d’accord, le chanvre, ça ne vend pas du rêve. Et pourtant cette fibre naturelle en a dans le ventre : elle est notamment capable d’absorber le CO2. Et puis c’est la matière des premiers jeans, fabriqués à Nîmes (d’où le « denim »).
Le coton bio
Autrement dit, sans pesticides. Ce n’est pas une solution parfaite, mais le coton bio est moins gourmand en eau que le coton conventionnel, de 60% en moyenne. Le label Global Organic Textile Standard (GOTS) est à privilégier.
La laine non traitée
L’Australie est le plus gros producteur de laine, suivi de la Chine, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni, l’Argentine et l’Iran. Il faut dans l’idéal choisir de la pure laine vierge non traitée pour éviter les pesticides. Le gros point négatif reste l’élevage, responsable de divers maux environnementaux sur la planète…
La soie labellisée
La Chine est le principal producteur mondial de soie, suivi de l’Inde. C’est un textile noble, qui a bonne réputation, mais sa production n’est pas forcément clean : produits chimiques, ouvriers travaillant dans des conditions atroces, vers à soie tués lors du prélèvement des fils… Il faut donc essayer de choisir des marques ayant des labels environnementaux ou commerce équitable.
Le polyester recyclé
C’est une très bonne option pour les vêtements de sport, qu’on garde normalement assez longtemps et qu’on peut donc amortir. Le polyester recyclé est beaucoup moins énergivore à produire que le polyester vierge.
Le polyester
Il émet du phytoeustrogène, qui se comporte comme un perturbateur endocrinien et favorise les cancers. Si vous devez acheter du polyester, autant que ce soit du 100% polyester : votre vêtement sera ainsi recyclable.
Le polyamide (nylon)
Il émet du formaldéhyde ainsi que des gaz à effets de serre.
La rayonne (viscose)
Sa fabrication à partir de la pulpe de bois de cellulose se fait avec un processus chimique, notamment le dudisulfure de carbone, dont l’émission a des effets sur la santé (maux de tête, vomissements, douleurs dans les muscles…).
L’acrylique
Même cocktail chimique que pour ses petits copains : dissolution dans un solvant, bain de coagulation, propylène, ammoniaque, toussa toussa.
L’acetate
Là aussi, une fabrication qui pique les yeux : un traitement chimique de la cellulose avec de l’acide acétique notamment.
L’élasthanne (Spendex)
Sa fabrication se fait avec de nombreux produits chimiques, dont les PFCs, cancérigènes. De plus, ces produits mettent en moyenne 200 à 400 ans à se dégrader. Enfin, une fois dans les décharges, ils rejettent du CO2 et autres gaz dans l’atmosphère.
Voilà, je crois que j’ai à peu près fait le tour. Le bilan n’est pas joli joli, je vous l’accorde. Mais l’idée, c’est d’y aller peu à peu : acheter des débardeurs en lin en été, des blouses en lyocell, ou dégoter des pulls en pure laine cet hiver. Et puis le polyester recyclé de chez Ekyog, vous m’en direz des nouvelles !
D’ailleurs, j’aimerais beaucoup savoir si vous faites déjà attention aux fibres que vous achetez. Quelles sont vos matières chouchoutes ?
59 Comments
Mes grands-parents et arrières grands-parents étaient tailleurs, du coup j’ai été élevée par une mère qui a toujours fait attention aux matières, aux coupes et aux finitions des vêtements. J’ai donc boudé les matières comme le polyester à peu près toute ma vie… Chaque fois que j’ai été tentée par un vêtement qui était fabriqué dans ces matières, j’avais ce réflexe involontaire de rejet, même chose si je voyais des finitions bâclées (et c’est tellement fréquent !) ou une coupe un peu hasardeuse. J’ai donc toujours privilégié les matières naturelles et aujourd’hui je fais encore plus attention aux compositions des vêtements que je porte et que j’achète à mes enfants. Le lyocell d’Ekyog est devenu ma seule exception : j’ai deux blouses de chez eux dans cette matière que je trouve très agréable à porter, qui tient bien au lavage et se repasse très facilement ! Sinon je suis fidèle au coton, ce qui se fait de mieux en matière d’entretien, quand même…
Waou j’envie ton parcours exemplaire ! Tu prouves que c’est possible et c’est super encourageant je trouve. J’adore moi aussi le lyocell. C’est la seule matière artificielle écolo, donc tu as tout bon 🙂
Exemplaire peut-être pas, mais c’est vrai que ça m’a toujours préoccupée, et ça n’a fait que s’intensifier depuis que je me préoccupe de ce que peuvent contenir mes vêtements comme produits nocifs, sans parler des conditions de fabrication… à ce sujet d’ailleurs, je suis assez mitigée sur cette folie de la couture maison et du « made in france par mes petites mains aimantes » qu’on voit fleurir partout : d’où viennent tous ces tissus ? Où et comment ont-ils été teints ?
Sinon je suis loin d’être parfaite, j’aimerais n’acheter qu’éthique mais mon porte-monnaie ne suit pas, alors mes jeans viennent de chez le suédois, mes chaussettes sont généralement achetées en grande surface etc… Disons que j’essaie de faire au mieux, peut-être que d’ici quelques années j’aurai épuré mon dressing des pièces douteuses 😉 Resteront les sacs et là c’est une tout autre histoire… Si j’essaie de privilégier du made in France, idéalement en tannage végétal (mon dernier achat est un abaco, pas sûre pour le tannage), je ne suis pas encore psychologiquement prête à passer à du « faux cuir », si ressemblant soit-il !
(et pour conclure ce 2e pavé, je lis ton blog très régulièrement et j’aime beaucoup ! Je suis même un peu jalouse parce que c’est celui que j’aurais voulu créer mais je manque d’assiduité, en matière de blog ;))
Merci Virginie pour ton message, ça me fait super plaisir que tu sois une fidèle lectrice ! Et puis pour ton blog, plus on est à parler de ces sujets, mieux c’est, même si tu ne publies pas toutes les semaines, c’est pas grave 😉 Comme je le disais en réponse à un autre commentaire, le tissu et ses conditions de production est un sujet assez complexe… Des marques sont transparentes là-dessus, mais pas toutes… Mon boulot étant de leur envoyer des mails pour en savoir plus, comme je l’ai fait pour l’article « shopping » sur les maillots de bain par exemple 🙂 Pour les sacs je te conseille Matt & Nat, le seul problème étant que ces sacs sont rigides. Bises !
Très chouette ton article !
En ce moment je cherche des renseignements sur la feutrine. A la base, ça vient de la laine mais je ne sais pas à quelle sauce est mangée avant d’arriver en petits coupons dans mon magasin de loisirs créatifs. Si tu as des infos, je suis preneuse…
Salut Meg, merci ! Alors là, pour la feutrine, désolée, je ne sais pas du tout :-/
J’ai obtenu une réponse : la feutrine est un mélange de laine (20 à 30 %) et rayonne.
Hello Meg, je te renvoie un message à propos de ton commentaire, car j’étais au Salon du made in France hier et j’ai rencontré la créatrice de la marque Hûliz design, qui fait des créations 100% françaises en feutre ! Du coup j’ai repensé à la question que tu m’avais posée et je lui ai demandé. Elle m’a expliqué qu’il existait du feutre naturel (laine blanche, de mouton blanc ou laine grise, de mouton noir) et du feutre teint. Or les principales usines sont en Chine, du coup il est compliqué de trouver de la feutrine « clean », à part si tu es une marque et si tu fais de grosses commandes dans une usine en France… J’espère que ça t’éclairera un peu plus !
Oh merci beaucoup pour ta réponse, c’est super gentil !
Article très intéressant, merci pour ce tour d’horizon!
Merci Caroline !
Bonjour !
Je me permet d’ajouter mon petit grain de sel : il me semble que le lin est justement une matière qui ne consomme pas d’eau (pas besoin d’irrigation, les pluies de la Normandie suffisent) et j’ai lu qq part (mais je ne me souviens plus où) que le lin avait un pouvoir « régénérant » sur les sols, un peu comme la luzerne. J’essaie de privilégier cette matière surtout pour ces raisons donc si mon monde s’écroule, je préfère le savoir tout de suite 🙂
Bon et sinon, merci pour ce super recap ! Ca va m’aider 😉
Salut, merci pour ton message ! Oui, tu as tout à fait raison, le lin n’a pas besoin de beaucoup d’eau, et a aussi cette capacité à régénérer naturellement les sols. Je ne l’ai pas dit dans le petit paragraphe donc tu fais bien d’en parler 🙂
Bonjour,
Je me suis mise au tricot car j’en avais marre de ne trouver en magasin que des pulls en acrylique. Par contre je fais attention à la provenance de la laine que j’achète. Car l’Australie pratique le muesling, un procédé cruel envers les moutons….
Merci pour ton commentaire sur mon blog.
Je découvre également ton blog, que je mets directement en favoris, tant les thèmes que tu abordes me parlent et sont au centre de mes préoccupations. Ça fait plaisir de voir pousser sur la toile ce genre de blogs !
A très bientôt !
Ooh merci Angélique ! Je me suis aussi retrouvée dans ton blog, j’ai bien compris qu’on a la même philosophie 🙂 A très bientôt !
Cet article m’est tellement utile que je me dois de dire merci! Je suis,comment dire… « Fast fashion free » depuis un an, et je fais donc maintenant attention aux matières des vêtements que j’achète. Mes achats étant moins nombreux, je tiens à ce qu’ils soient de bonne qualité pour qu’ils durent et soient agréables à porter et entretenir. Tes explications m’éclairent beaucoup. Je ne connaissaient pas les propriétés du lyocell par exemple! En revanche j’ai vu et lu pas mal de choses sur la culture du coton, et ses mauvais aspects entre autres…
Salut Lise, merci ! Je suis super contente de savoir que l’article t’a été utile, et de voir que tu es déjà dans cette démarche 🙂 A bientôt !
Super instructif : je comprends mieux pourquoi j’éprouve souvent un malaise quand je lis la composition des vêtements que j’achète ! Ton article m’encourage à faire vraiment plus attention aux matières utilisées. Merci
Merci Claire 🙂 !
De toute façon, moi, le polyester me donne une odeur de transpi immonde en 30min… donc je n’en achète plus du tout ! Et pourtant il y a beaucoup de jolies petites blouses en polyester.
Je ne savais pas que la viscose était aussi « néfaste »…
Merci pour toutes ces infos ! Je découvre ton blog avec plaisir 🙂
Merci, contente que le blog te plaise 🙂
Merci beaucoup pour cet article, il m’éclaire un peu dans le jungle de choses à considérer lorsque l’on veut réduire l’impact de ses vêtements sur la planète, et sur sa santé ^^ Perso, pendant très longtemps je ne savais pas vraiment ce que je portais. Je n’étais vraiment pas une grosse consommatrice, mais j’avais quand même beaucoup plus de vêtements que maintenant ! Et tous venaient du supermarché L…, du magasin de vêtement « la H.lle » (je sais pas si on peut citer les marques alors …). Déjà, ces vêtements ne sont pas solides, le polyester et les mélanges bidule-chouette-elasthane se trouent au bout de 2/3 ans et c’est parfois impossible de repasser certains jolis hauts ^^ Donc je suis passé à l’achat d’occasion (meilleur pour la planète ET la santé), comme ça mon porte-monnaie suit. Mais du coup, la prochaine fois, j’oserai pousser les portes des 2 boutiques de ma ville arborant fièrement les mots « bio » et « éthique » en toute connaissance de cause 🙂 Et je sais ce que je devrais acheter ou pas ! Merci 🙂
Oh merci Lucile pour ton message, ça fait super plaisir !! Contente que cet article t’ait aidée à y voir plus clair 🙂 Bien sûr tu peux citer des marques, moi je ne me gêne pas en tout cas 😉
Bonjour,
Super ton article. Moi aussi, je privilégie les matières naturelles car il y a longtemps que les matières synthétiques me donnent des boutons dans tous les sens du terme. Je préfère le coton, le lyocell n’est pas encore assez présent sur le marché. En tout cas cela devient de plus en plus compliqué pour en trouver dans les magasins des grandes enseignes que j’avait l’habitude de fréquenter. Je recherche actuellement un sac en tissu (lin, chanvre…) car c’est plus léger que le cuir. Avez vous des suggestions ?
Bonjour, merci pour le compliment ! Je partage votre avis sur le lyocell : c’est encore difficile de trouver des vêtements dans cette matière et c’est vraiment dommage. Pour les sacs en tissu je te conseillerai de jeter un oeil à l’article sur les tote bags (rubrique Shopping), certains sont en coton bio. Sinon vous pourrez peut-être trouver votre bonheur sur le site A Little Market.
[…] Si dans la cuisine je suis plutôt fière de moi (je consomme beaucoup de vrac et des fruits et légumes), j’ai encore beaucoup de progrès à faire dans la salle de bain. Vous le savez, j’aime essayer de nouvelles choses et je suis toujours curieuse lorsque mes marques préférées sortent des nouveautés. Je n’ai donc nullement la prétention d’être la pro du zéro déchet mais je me suis dit que partager mes petites astuces avec vous pouvait être une bonne idée. Quelles matières textiles choisir ? – Happy new green. […]
Bonjour
Super l’article et meme bravo!
Mais j’ai encore besoin d’éclaircissement : pourrais tu nous dire quels types de matières peuvent etre cultivé (ou fabriqué pour les chimiques) sur notre territoire? Car (j’explique rapidement) je cherche a me rhabiller progressivement en 100% francais (je ne vide pas pour remplacer de façon « furie », je remplace a l’usure juste l’essentiel). Mais comme nous le savons c’est assez complexe. Je suis donc en ce moment a la recherche d’un jean (ou équivalent solide) français. Mais le coton etant produit a l’autre bout de la planète, ca ne me plait pas du tout. La solution de l’occasion aurait pu au moins etre envisageable si j’avais pas eu un physique si…. généreux (48 fillette avec un gros cuissot)
Une solution? Des connaissances de fabricants avec des matières tout comme j’aimerai bien?
Encore bravo pour cette synthèse très bien faite
Il y a une marque 100% française pour les jeans, c’est 1083. Ils travaillent en toute transparence, tout est détaillé sur leur site (la provenance de toutes les matières 1ères, le tissage, la teinture etc…). Les prix sont plus que corrects si on considère l’origine des produits : à partir de 90€ je crois.
Sinon, niveau t-shirt, il y a la marque Leax. Et si vous êtes cavaliere, il y a Cavaletic !
Super recap en tout cas, mention + pour le lyocell qui est en effet, LA matière ecolo par excellence ! Que des qualités !
Et la marque « Jules » est aussi 100% française, non ?
Bonjour et merci pour cet article
Le lyocell assure vraiment le côté clean des traitements et la reforestation? Il me semblait que oui concernant le label tencel mais j’ai un petit doute pour ce que le terme lyocell enveloppe.. merci et bonne soirée
Super article j’aime beaucoup!
Pour la première fois je me retrouve avec un vêtement contenant 100% polyester.. et j’avoue que j’ai eu du mal un peu, étant donné que j’aime particulièrement les matières dites nobles ou alors vraiment naturelles! Je voulais quelques part me « rassurer » à l’idée de porter ce pull qui est en 100% polyester, qui est vraiment très joli. Je voulais savoir si c’était du moins la » meilleure » des matières synthétiques parmi toutes celles cités dans ton article? Mercii☺!
Hello 🙂 Je te peux pas vraiment te dire, désolée : j’ai l’impression que le polyester nécessite autant de produits chimiques que les autres, après il faudrait demander à un professionnel de la fabrication des fibres 🙂
Merci pour cet article enrichissant! J’essaie de m’habiller plus sainement depuis peu, et je raffole du lin ^^
On se sent vraiment plus « naturel » quand on porte des vêtements aux fibres naturelles.
du tissu à base de lait, ça existe vraiment ?
Oui, c’est une fibre produite à partir de la caséine, qui est une protéine issue du lait. Tu as une super vidéo explicative ici : https://www.youtube.com/watch?v=bYiNTTorFWU
Merci Manon pour cet article de qualité hyper intéressant, j’y repenserai quand j’aurai un doute sur une matière !
Cet article m’a énormement aidé, c’est clair, simple a comprendre, et très jolie merci beaucoup !
Merci Noémie 🙂
Je privilégie ces matières dès que je le peux, pas seulement par écologisme mais aussi par confort et longévité de la matière (donc coût aussi) ; aucun jeans qui ne soit pas 100% coton ou mieux (même si c’est difficile) dans mon armoire. Idem pour mes manteaux, avec même du cachemire si possible. La laine est bien plus difficile à trouver et le coton bio est très récent donc encore assez peu répandu. Pour les slips, au moins 95% d’entre eux sont aussi en pur coton, pour les mêmes raisons.
Et à vrai dire je suis tombé sur votre page en cherchant des informations plus précises sur le lin, car il y a un costume qui m’intéresse et c’est la première fois que je découvre qu’il est « 100% lin ».
Bref, trouver son compte cela suppose une certaine persévérance aujourd’hui, car ces variantes se sont bien raréfiées précisément depuis l’invasion au sein du marché par les matières pétrolières ces dix dernières années.
Dear Friends,
Greetings from West Bengal State of India,
We are a Social Marketing Company, formed by social entrepreneurs. We are purchasing products from Artisans and Weavers’ Co-operatives and Companies who are producing Eco-friendly products such as Silk and Cotton Scarves, organic cotton fabrics,Cotton Kurta, Kurti and Pajamas, Jute and Cotton Canvas Bags, maintaining Ethical and Fair Trade Norms. So that, artisans can gets regular work and fair prices.
We have visited your website with interest and glad to know that you are dealing with organic clothing brand. At present, our associated producers are producing GOTS Certified Organic Fabrics (Voile, Cambric, Poplin, satin, Denim, jersey, cotton knit khadi, organic canvas. Silk etc.). We are interested to promote these Fabrics through you. Now, we are attaching our Organic Fabrics’ photos for your study.
We hope, you will extend all co-operation and give us opportunity to work with you.
Looking forward to hearing from you soon.
Warm regards,
Bishnu Karmakar, Co-ordinator
Radha Fair Fashion
Sarat Sarani, Chand Sarak
Krishnagar – 741101, District: Nadia
West Bengal
India
Tel and WhatsApp: : 9123997813
e-mail: bishnu.radhafairfashion@gmail.com
Skype: bishnu071
Website: http://www.radhafairfashion.in
Attachment:
Bonjour,
Je suis ravie de trouver autant d’information qui nous aide à choisir en connaissance de cause. Pour ma part, je commence à faire attention aux matières : tout d’abord les matières naturelles (coton, lin, bambou, laine, soie,..) et aujourd’hui je me penche plutôt sur les modes de fabrication respectueuses de l’environnement. J’essaie même de trouver des producteurs locaux pour minimiser l’impact global de la production. Si cela intéresse certains d’entre vous, sachez que la marque Missegle, petite production que j’ai découverte il y a peu, fabrique toutes sortes de vêtements (pulls, vestes mais aussi chaussettes et sous-vêtements) à partir des laines produites sur place en majorité. On peut même visiter leur usine (ce que je n’ai pas encore eu le plaisir de faire).
Bonjour, Merci pour cet éclairage
Auriez-vous des marques de vêtements pour enfants que vous recommandez par rapport à tous les critères de l’article ci-dessus ? Merci
Bonjour, l’annuaire « enfants » arrive bientôt 🙂
Bonjour, Mais que faites-vous de la grande maltraitance animale lors de la tonte ? Soit vous vous en fichez, soit vous n’en êtes pas bien consciente.
Vous parlez des vers à soie tués, et les animaux à qui on vole leur toison, qu’en dites-vous ?
Pas de laine, quelle qu’elle soit ! Informez-vous et informez vos lecteurs sur ce point primordial, SVP
Bonjour,
Tout d’abord merci pour ce blog, qui m’est vraiment très utile dans mes recherches de vêtements éthiques !
J’ai ensuite une question à te poser concernant la viscose de bambou : tu dis qu’elle est issue d’un procédé chimique néfaste. Pourtant, certaines marques classées éthiques comme Thought, proposent de nombreux produits à base de viscose de bambou, ce qui me surprend donc beaucoup… Y a t-il un autre processus qui serait écologique pour obtenir cette matière ?
Merci par avance de ta réponse !
Claire.
Bonjour, en effet bien vu ! Oui il existe un procédé qui permet d’éviter l’utilisation de produits toxiques, mais cette démarche est très rare et le prix du produit s’en ressent (ce que j’ai lu, je n’en ai jamais vu). Pour Thought, ils ne détaillent pas vraiment, à part que c’est bon pour l’environnement. Je vais leur envoyer un mail. Je te tiens au courant ! Manon
Bonjour Claire, la marque m’a répondu, ils insistent sur le fait que les produits chimiques utilisés dans la production de viscose de bambou ne sont pas répandus dans la nature et le fait que les travailleurs sont protégés.
« Viscose as a fibre will always unfortunately need the use of chemicals to process it. So we at Thought ensure that our process of creating this fibre is done in the most eco-friendly way as possible.
All our bamboo is organically grown in FSC certified farms, which ensures the best farming conditions from the get go. Once the bamboo is harvested, it is processed into the fibre using chemicals to help break down the raw material. In the factory where this process is done, an Environmental Management System and certification is required, which ensures that any waste water or chemicals are disposed of correctly and are not released into the environment. The factory also has Health & Safety management system and certification to ensure the safety of the workers during the fibre making process and an Oeko Tex 100 certification which ensures the end product meets human ecological requirements and is safe to wear as a consumer. »
Bonjour, pourriez-vous me donner une adresse mail ou vous joindre. Je suis gestionnaire des droits d’auteurs au CNED et l’un de nos auteurs souhaite emprunter un extrait issu de votre blog. Merci
Bonjour, la voici : happynewgreen@gmail.com
merci pour tous ces conseils sur les matières textiles toujours importantes à prendre en compte
Bonjour, je commence juste à ce domaine et les produits naturels et évidemment je suis novice j’aimerais si possible avoir une liste de magasins de marque Où je peux acheter un beaucoup plus sereinement et évidemment je comprends que c’est cher mais est-ce que cela pourrait être raisonnable.
Merci beaucoup Christine
Bonjour, vous avez une liste dans la rubrique « annuaire slow fashion »
bonjour jai fait le tri de mes vetement mais je ne sais pas ce que je doit faire avec les vetement qui ne sont pas ecofriendly pouvez vous maider?
Bonjour, si vous les mettez souvent et s’ils sont en bon état, il n’y a pas de raison de s’en séparer 🙂
Bonjour,
Tout d’abord Merci pour cet article complet et détaillé qui permet d’apporter des informations essentielles concernant notre approche du textile,
je me questionne cependant quand au pinatex que vous avez classé dans les fibres chimiques artificielles, il me semblait que la fibre utilisée est la fibre naturellement contenue dans la feuille qui est feutrée afin de former un « non-tissé » , ainsi il ne s’agirait donc pas d’une fibre synthétisée à partir molécules extraites de la plante, comme avec la cellulose par exemple, mais bien d’un tissage réalisé à partir de la plante, et donc d’un textile naturel?
Merci pour votre réponse 🙂
Bonjour, merci beaucoup 🙂 Le processus de fabrication du Pinatex reste opaque… Je me suis basée sur ce que j’ai pu trouver comme infos : ces feuilles subissent « plusieurs processus mécaniques, thermiques et chimiques », pour être transformées en un textile non tissé. Il s’agirait d’un mélange avec des fibres d’acide polylactique (PLA), c’est-à-dire du plastique. https://www.dailymotion.com/video/x4trljv J’aimerais trouver d’autres infos !
Bonjour.
Tombée sur votre article en cherchant une liste des matières, je commence à comprendre mes soucis avec le synthétique.
Mon problême n’est pas environnemental. Il est allergique. Je supporte mal les matières à base de pétrole. J’ai une question par contre sur l’élasthanne. Y-a-t’il une matière qui peut le remplacer, particulièrement dans les sous-vêtements ?
Et si vous avez une adresse pour de la lingerie non-allergique, je suis preneuse. Merci.
Bonne journée
Bonjour, vous pouvez choisir des matières bio (coton bio par exemple) ou certifiées Oeko-Tex. Je vous invite à lire mon article sur le sujet – vous y trouverez des marques qui utilisent des matières écolos : http://www.happynewgreen.com/choisir-sa-lingerie/
Ainsi que la rubrique lingerie dans mon annuaire : http://www.happynewgreen.com/annuaire-slow/sous-vetements/
Bonne journée !